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Fri 20-September-2024

Quatre martyrs dans le bombardement israélien du camp de Tulkarem

mercredi 17-janvier-2024

Tulkarem – CPI

Quatre jeunes hommes ont été tués mercredi matin dans un bombardement effectué par un drone israélien sur le camp de Tulkarem, et d’autres ont été blessés par des tirs des forces d’occupation sionistes, qui continuent de prendre d’assaut le camp et la ville de Tulkarem depuis plusieurs heures.

Des sources locales ont rapporté qu’un drone israélien a visé un groupe de jeunes hommes dans le camp de Tulkarem, entraînant la mort d’un certain nombre d’entre eux.

La Société du Croissant-Rouge palestinien a annoncé que ses équipes s’étaient occupées de quatre martyrs du camp de Tulkarem à la suite des bombardements israéliens.

En outre, l’association a indiqué que ses équipes se sont occupées de deux blessés à l’intérieur du camp de Tulkarem, dont l’un a reçu une balle dans la cuisse et l’autre avec des éclats de balle dans l’œil.

Les forces d’occupation poursuivent leur agression contre la ville de Tulkarem et son camp, sur fond d’actes de sabotage et de destruction des biens et des infrastructures des citoyens.

D’importantes forces de véhicules d’occupation, accompagnées de deux bulldozers militaires, ont pris d’assaut la ville depuis ses axes ouest, nord et sud, en passant par le rond-point Al-Alimi, la rue Al-Mahkam, le rond-point Shweika, la rue de l’Université ouverte d’Al-Quds et la rue Naplouse vers le camp de Tulkarem.

Les forces d’occupation ont assiégé le camp de Tulkarem depuis toutes ses entrées en déployant leurs véhicules dans les rues et les quartiers qui y mènent, et ont déployé leurs tireurs d’élite dans les immeubles de grande hauteur à l’entrée du camp et à côté et autour de celui-ci, y compris le bâtiment Naseem Al Dhamiri, Al-Shafi’i, Al-Zaghal et Al-Salibi.

Un certain nombre de véhicules étaient stationnés aux entrées de l’hôpital spécialisé Al-Isra dans le quartier ouest et de l’hôpital gouvernemental des Martyrs Thabet Thabet, à proximité du camp, et en empêchaient la sortie ou l’entrée, ainsi qu’à l’entrée du centre d’ambulance dans le sud du quartier de la ville, où ils ont arrêté ses équipes, fouillé les ambulances et les a empêchés de se déplacer.

Les bulldozers de l’occupation ont commencé à détruire l’entrée du camp nord, la rue des écoles d’Al-Wakala et la rue du quartier d’Al-Okasha, et ont vandalisé les infrastructures et les biens des citoyens, notamment les véhicules, les murs et les entrées d’un certain nombre de maisons et de magasins ainsi que le mémorial du martyr Mahdi Al-Helou. En même temps, ils ont pris d’assaut les quartiers d’Al-Rabayah, Al-Ghanim et Al-Nadi et ont déployé de l’infanterie dans la zone et ses ruelles.

De violents affrontements ont eu lieu entre des jeunes hommes et des soldats d’occupation, qui ont tiré des balles lourdes, tandis que des avions de reconnaissance survolaient les lieux à basse altitude, tandis que des bruits d’explosions se faisaient entendre de temps en temps.

Les forces d’occupation ont arrêté un véhicule dans la rue Naplouse à Tulkarem, ont fait descendre ses passagers, les ont arrêtés et soumis à des interrogatoires, avant de les arrêter, sans encore connaître leur identité.

Les forces d’occupation ont arrêté le prisonnier libéré Muhammad Issam Qafini (25 ans), après avoir perquisitionné sa maison à l’entrée de la banlieue de Dhanaba, à l’est de Tulkarm, et vandalisé son contenu ainsi que le prisonnier libéré Nimr Mufid al-Miskawi (44 ans), de son domicile à Ezbet al-Tayyah, à l’est de la ville, et Muhammad Raed Abdo, de son domicile dans le quartier sud de la ville.

Les patrouilles d’occupation ont été déployées dans divers quartiers de la ville de Tulkarem, en particulier dans les quartiers ouest, sud et est menant au camp de Tulkarem. Elles ont perquisitionné un certain nombre de maisons de citoyens après avoir brisé leurs portes, vandalisé leur contenu et soumis leurs résidents à l’interrogatoire.

La Direction de l’Éducation de Tulkarem a annoncé que les écoles de la ville et de ses camps seraient reportées à neuf heures en cas de départ des forces d’occupation.

Auparavant, les forces d’occupation avaient assassiné trois jeunes hommes, dont deux frères, en faisant exploser une voiture près du camp de Balata à Naplouse.

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