Sanaa – CPI
Les États-Unis ont lancé de nouvelles frappes sur des cibles yéménites – à l’aube samedi – 24 heures après que des raids conjoints avec la Grande-Bretagne ont ciblé plusieurs sites du groupe Ansar Allah dans la capitale, Sanaa, et dans d’autres provinces yéménites.
CNN a cité un responsable américain disant que les nouvelles frappes au Yémen visaient une installation radar, notant que les raids étaient de bien moindre envergure que les précédents et avaient été menés par Washington seul.
Des responsables américains ont affirmé à l’Associated Press que le site visé par la nouvelle frappe américaine au Yémen constituait une menace, tandis que NBC a cité des responsables américains affirmant qu’un navire de la marine américaine avait mené des frappes contre des cibles au Yémen.
La capitale yéménite, Sanaa, a été soumise samedi matin à plusieurs raids américano-britanniques, selon ce qu’a annoncé la chaîne Al-Masirah du groupe Ansar Allah.
La chaîne de télévision Al-Masirah a rapporté que la base aérienne d’Al-Dailami, au nord de la capitale Sanaa, avait de nouveau été bombardée.
Dans ce contexte, un membre du bureau politique d’Ansar Allah Houthis, Hizam al-Assad, a tweeté sur la plateforme X en disant : « Washington veut que ce soit une guerre ouverte ?!, qu’il en soit ainsi ».
Pour sa part, le sénateur démocrate Tim Kaine s’est dit préoccupé par l’entrée dans un cycle de réponse et de contre-réponse après les attaques contre des installations au Yémen, ce qui rapprocherait les États-Unis de la guerre, selon ses propres termes.
Tôt vendredi matin, les États-Unis d’Amérique et la Grande-Bretagne ont lancé des frappes aériennes visant de nombreux sites au Yémen.
Les médias yéménites ont également rapporté que les frappes visaient « l’aéroport de Taiz » et le « camp de la 22e brigade » dans le district d’Al-Ta’iziyah, au nord de Taiz
