L’Assemblée générale des Nations Unies a prévu une réunion d’urgence demain mardi pour voter un projet de résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat pour des raisons humanitaires à Gaza.
Le président de l’Assemblée Dennis Francis a envoyé un message aux 193 États membres de l’ONU affirmant que « la réunion a eu lieu à la demande du Groupe arabe composé de 22 membres et de l’Organisation de la coopération islamique composée de 57 membres.
Le président de l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré qu’il tiendrait mardi la quarante-cinquième séance plénière de la dixième session extraordinaire d’urgence sur : « Les actions illégales israéliennes à Jérusalem-Est occupée et dans le reste du territoire palestinien occupé ».
La reprise de la session extraordinaire d’urgence intervient à la demande de l’ambassadeur égyptien Osama Abdel Khaleq – qui assure la présidence tournante du Groupe arabe et de l’ambassadeur mauritanien Sidi Ould Mohamed Lagdhaf – qui assure la présidence tournante du groupe de l’Organisation de la coopération islamique.
Conformément à sa résolution intitulée « Unis pour la paix » du 3 novembre 1950 l’Assemblée générale peut convoquer une « session extraordinaire d’urgence » s’il apparaît qu’il y a une menace contre la paix une rupture de la paix ou un acte d’agression et le Conseil de sécurité ne peut pas être mis en œuvre en raison d’un vote négatif (usage du veto) par un membre permanent.
Riyad Mansour l’ambassadeur de l’Autorité palestinienne auprès des Nations Unies a déclaré dans un communiqué de presse : « Le projet de résolution qui sera voté est similaire à la résolution du Conseil de sécurité à laquelle les États-Unis ont opposé leur veto vendredi. »
Mansour a expliqué que la résolution a été parrainée par 103 pays et qu’il espère obtenir davantage de parrains et obtenir un vote élevé.
Il a ajouté : Il n’y a pas de droit de veto à l’Assemblée générale mais contrairement au Conseil de sécurité ses décisions ne sont pas juridiquement contraignantes.
Vendredi dernier les États-Unis ont utilisé leur droit de veto contre un projet de résolution du Conseil de sécurité appelant à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
L’agression de l’occupation israélienne contre la bande de Gaza se poursuit pour le soixante-sixième jour consécutif avec le plein soutien des États-Unis d’Amérique et les avions d’occupation bombardent les quartiers et les bâtiments résidentiels et les détruisent au-dessus des têtes de leurs civils. habitants ce qui a entraîné la mort d’environ 18 000 martyrs et 49 229 blessés dont la plupart sont des enfants et des femmes des destructions massives d’infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent selon des sources officielles palestiniennes et onusiennes.
