Les proches des prisonniers détenus par le mouvement du Hamas à Gaza ont appelé ce lundi les membres du parlement israélien d’extrême droite à ne pas approuver une législation visant à appliquer la peine de mort aux prisonniers palestiniens dans les prisons de l’occupation.
Les proches des prisonniers ont souligné que simplement évoquer cette question pourrait mettre en danger la vie de leurs enfants à Gaza. Plus tôt ce mois-ci le ministère de la Justice de l’occupation a annoncé qu’une équipe travaillait sur la manière de juger les Palestiniens détenus et d’imposer des « sanctions proportionnées à la gravité des crimes commis par les condamnés ».
Certains proches de prisonniers du Hamas à Gaza craignent que le débat public sur la peine de mort ne conduise à des actes de représailles alors que l’espoir d’un accord pour la libération de certains d’entre eux est en augmentation. Certains proches de prisonniers du Hamas à Gaza ont exprimé leur inquiétude que les discussions publiques sur la peine de mort puissent entraîner des actes de représailles alors que l’espoir d’un accord pour libérer certains d’entre eux est en hausse.
Selon Reuters Yarden Junin don’t la sœur Romi a été capturée a informé le ministre d’extrême droite Ben Gvir et ses collègues du parti lors d’une session parlementaire que parler de l’exécution de combattants du Hamas « signifie entrer dans une manœuvre psychologique ». Il a déclaré : « N’allez pas de l’avant avec cela avant que les détenus ne rentrent ici. Ne laissez pas le sang de ma sœur couler de vos mains ».
Le ministre de la Sécurité d’extrême droite Itamar Ben Gvir a appelé à l’application de la peine de mort affirmant que le faire « est maintenant plus important que jamais d’abord et avant tout pour ceux qui ont été tués et sont tombés en remplissant leur devoir et non moins que cela afin qu’il n’y ait pas d’autres kidnappés ». L’année dernière Ben Gvir avait promis d’appliquer la peine de mort aux Palestiniens et avait promis de présenter un projet de loi pour appliquer la peine de mort aux « terroristes » en Israël. Les proches des prisonniers ont accusé le parti de Ben Gvir d’avoir une « confusion des priorités ». En janvier dernier Ben Gvir avait promis d’appliquer la peine de mort aux Palestiniens et avait promis de présenter un projet de loi pour appliquer la peine de mort aux « terroristes » en Israël.
