Le président brésilien Lula da Silva a qualifié la guerre israélienne dans la bande de Gaza de génocide tandis que le ministre espagnol par intérim des Droits sociaux Ione Pellara a appelé les pays européens à rompre leurs relations diplomatiques avec Israël.
Dans des déclarations télévisées da Silva a déclaré hier mercredi qu’il ne s’agissait pas de débattre sur qui avait raison et qui avait tort ou sur qui a tiré en premier et qui a tiré après mais que « ce problème n’est pas une guerre c’est un génocide qui a causé la mort de près de 2 000 enfants innocents qui n’ont aucune relation de ce qui se passe et sont victimes ».
Le président brésilien dont le pays préside le Conseil de sécurité de l’ONU avait estimé avant-hier mardi que l’attaque lancée par les Brigades Izz al-Din al-Qassam la branche militaire du Mouvement de résistance islamique Hamas intitulée «Inondation d’Al-Aqsa » ne donne pas à Israël le droit « de tuer des milliers de personnes innocentes ».
Lula a déclaré mardi dans son émission hebdomadaire « Dialogue avec le président » diffusée sur les réseaux sociaux qu’« Israël doit rester sur ses terres désignées par les Nations Unies et les Palestiniens doivent avoir le droit d’avoir leurs terres (.. .) afin que personne n’envahisse les terres des autres.
Il a ajouté : « Mon rôle est de travailler à rendre possibles les négociations dans le but de parvenir à un cessez-le-feu. »
Da Silva a critiqué le faible rôle des Nations Unies et a réitéré la nécessité « d’établir un couloir humanitaire pour assurer l’approvisionnement en électricité des hôpitaux et l’entrée de l’aide humanitaire internationale » qui a commencé à arriver à Gaza en très petites quantités samedi.
Boycott d’Israël
Dans une haute et forte voix de certains responsables européens la ministre espagnole des Droits sociaux par intérim Ione Belarra a appelé les pays européens à rompre les relations diplomatiques avec Israël et à imposer un embargo sur les armes et des sanctions économiques.
Belarra a déclaré dans un article de blog sur la plateforme « X » : Il est encore possible d’arrêter le génocide » faisant référence aux raids menés par les forces armées d’occupation israéliennes sur la bande de Gaza qui ont fait des milliers de martyrs civils. Surtout des femmes des enfants et des personnes âgées.
La ministre a également appelé les pays européens à prendre des mesures contre Israël et lui a demandé de prendre quatre décisions urgentes notamment la rupture des relations diplomatiques avec Tel-Aviv l’imposition décisive de sanctions économiques un embargo sur les armes et la soumission de Netanyahu et de tous les autres dirigeants politiques qui ont bombardé des civils à la Cour pénale internationale.
De son côté Amnesty International a déclaré que les menaces de l’armée d’occupation israélienne ordonnant aux habitants du nord de Gaza de se déplacer de force pourraient constituer des crimes de guerre.