La campagne internationale de soutien au penseur palestinien emprisonné Walid Daqqa et aux prisonniers malades a organisé un sit-in de soutien et de solidarité dans la capitale belge Bruxelles en présence de dizaines de membres de la communauté palestinienne et en solidarité.
La veillée est venue à l’initiative de la communauté palestinienne de Belgique en coopération avec un certain nombre d’institutions actives sur la place de Bruxelles au cours de laquelle des drapeaux palestiniens et des photos d’un certain nombre de prisonniers ont été hissés dont le secrétaire général du Front populaire Ahmed Saadat et le penseur prisonnier Walid Daqqa.
Une délégation de la Coalition européenne pour la défense des prisonniers palestiniens et une délégation de la Fondation belge Antal ont également participé au sit-in.
Pendant le sit-in les participants ont appelé à la libération immédiate des prisonniers malades en particulier le prisonnier Walid Daqqa en raison de la gravité de son état de santé.
Les participants ont souligné que le prisonnier Walid Daqqa devait poursuivre son traitement contre le cancer hors des barreaux de la prison et au sein de sa famille tout en appelant toutes les institutions et instances internationales le Parlement européen et tous les peuples libres du monde à continuer de faire pression sur l’occupation afin de mettre fin à la politique de négligence médicale contre des dizaines de prisonniers palestiniens enfants femmes et hommes.
Le prisonnier Walid Daqqa de la ville de Baqa al-Gharbia est détenu depuis le 25 mars 1986. Il est issu d’une famille composée de trois sœurs et six frères notant qu’il a perdu son père pendant ses années de détention.
Le prisonnier Daqqa a subi une grave détérioration de sa santé le 20 mars à la suite d’une politique de négligence médicale notant qu’il a été diagnostiqué avec une myélofibrose un cancer rare qui affecte la moelle osseuse et a évolué vers une leucémie diagnostiquée depuis 2015.
4 700 prisonniers souffrent énormément dans les prisons de l’ennemi occupant dont 34 femmes environ 150 mineurs et 835 détenus administratifs dont 3 femmes et 4 enfants selon les données de la Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers.
