Trois unités des forces de répression (Masada Dror et Yamaz) ont pris d’assaut la section n°3 de la prison de Ramon et ont lancé des grenades assourdissantes sur les prisonniers en plus de les asperger de gaz et ont procédé à transférer environ 80 prisonniers vers une destination inconnue jusqu’à présent. .
Aujourd’hui mardi 21 février 2023 le Club des prisonniers a déclaré que l’administration pénitentiaire a fermé les sections des détenus car un état de tension extrême règne au sein des sections.
Dans son communiqué le Club des Prisonniers tient l’administration pénitentiaire d’occupation pleinement responsable du sort des prisonniers notant que cette prise d’assaut intervient alors que les prisonniers poursuivent leurs démarches de protestation contre les mesures du ministre extrémiste Ben Gvir.
Dans le même contexte les prisonniers poursuivent pour le 8e jour consécutif leurs marches de lutte (marches de désobéissance) en rejet des mesures de l’extrémiste ministre israélien de la Sécurité nationale Ben Gvir annoncées par l’administration pénitentiaire et son intention de les imposer aux prisonniers.
Le Club des prisonniers a confirmé que les démarches des prisonniers prendront une autre tournure au milieu de la semaine prochaine selon un programme de lutte de toutes les factions qui a été approuvé par le Comité suprême d’urgence pour les prisonniers
Au cours de la semaine écoulée l’administration pénitentiaire a intensifié ses menaces dans différentes prisons. Hier les forces répressives ont pris d’assaut les sections de la prison de Gilboa et leur ont infligé des sanctions collectives. L’administration pénitentiaire a renouvelé ses menaces contre les détenus et a appelé les forces de l’ordre à la prison de Gilboa parmi lesquelles les forces de Massada. ) qui est considérée comme l’une des forces les plus violentes et les plus brutales notant que les prisonniers de la section n°1 ont été confrontés la semaine dernière à un processus d’oppression et d’abus
Jusqu’à fin janvier les autorités d’occupation continuent d’incarcerer dans leurs prisons d’environ 4 780 détenus palestiniens dont 29 femmes et 160 enfants..
