Les autorités d’occupation israéliennes ont expulsé ce mercredi soir la militante italienne Stefania Constantini (50 ans) un jour après son arrestation du camp de réfugiés de Dheisheh au sud de Bethléem.
Les forces d’occupation avaient fait une descente au domicile du journaliste emprisonné Nidal Abu Aker lundi à l’aube et avaient arrêté la militante.
Les autorités d’occupation avaient prétendu que Constantini est entrée en Israël le 2 mai 2022 avec un visa touristique et a passé la plupart de son temps dans les territoires de l’Autorité palestinienne. Elle a dépassé la période de visa d’entrée autorisée et a été expulsée du pays.
Constantini une militante pro-palestinienne a déclaré avoir été « battue et jetée à terre lors de son arrestation par une vingtaine de soldats dans la maison où elle résidait ».
« J’ai essayé de résister et ils m’ont beaucoup battue. Ils m’ont bandé les yeux et m’ont menottée et m’ont crié dessus en disant que je suis une terroriste. » a ajouté Constantini à l’Agence française de presse depuis la ville italienne de Pise.
La mère de Nidal Abu Akar (76 ans) qui a hébergé Constantini pendant cinq mois a déclaré : « à quatre heures du matin d’importantes forces de l’armée d’occupation ont pris d’assaut quatre maisons appartenant à mes enfants ont enfoncé la porte et les soldats sont entrés dans la chambre de Stefania et l’ont fait sortir. »
Elle a indiqué qu’un soldat a porté Stefania sur son épaule du camp jusqu’à leurs véhicules militaires et qu’elle a filmé ce qui s’est passé.
Elle a ajouté que Constantini se rendait à Naplouse trois jours par semaine et rendait visite aux mères des martyrs et les soutenait émotionnellement. Elle aimait visiter les tombes des martyrs et y mettre des fleurs et elle avait l’habitude de participer avec nous à des marches et sit-in. »
