Al-Jazeera Media Network a annoncé mardi qu’elle avait porte plainte pour l’assassinat de sa correspondante en Palestine Sherine Abu Aqleh auprès de la Cour pénale internationale (CPI) après que des preuves ont établi qu’elle avait été délibérément tuée par l’armée d’occupation israélienne.
Le réseau a déclaré dans un communiqué de presse mardi : « L’affaire de l’assassinat d’Abou Aqleh a été portée devant le tribunal pénal après que notre équipe juridique a mené une enquête sur l’affaire ».
Elle a souligné que « le dossier soumis au tribunal correctionnel montre que Sherine a été assassinée par les forces d’occupation ».
Al-Jazeera a souligné que le dossier confirme que l’affirmation d’Israël selon laquelle Sherine a été tuée par des balles perdues palestiniennes est une erreur infondée.
Il n’y a pas non plus eu d’affrontement dans la zone où se trouvait la journaliste Abu Aqleh selon le dossier qui a été soumis au tribunal correctionnel.
« Le dossier contredit les résultats de l’enquête de l’armée israélienne sur le meurtre d’Abu Aqleh » a poursuivi Al-Jazeera.
La journaliste a été abattue par un tireur d’élite israélien lors de l’assaut des forces d’occupation contre le camp de Jénine dans le nord de la Cisjordanie le 11 mai.
Une enquête d’Al-Jazeera en juin 2022 a publié une photo de la balle qui a tué Shireen indiquant qu’elle avait été tirée avec un fusil M4.
L’enquête a révélé que la balle qui a tué le journaliste palestinien était d’un calibre de 556 mm et du type perforant utilisé par les forces d’occupation.
Elle a souligné que la balle s’était déformée après être entrée dans la tête d’Abu Aqela et avoir touché le casque qu’elle portait.
Quelques jours plus tôt une enquête du journal américain The Washington Post a confirmé « qu’un soldat israélien a tiré et tué la journaliste Abu Aqela ce qui dément l’affirmation de l’occupation selon laquelle elle n’était pas responsable de son assassinat ».
