Le chef du mouvement Hamas Jamal al-Taweel a confirmé que « les prisonniers font face à l’attaque frénétique de l’occupation contre eux avec unité de position et se préparent à affronter son arrogance ».
Le leader a exprimé après sa libération sa joie relative à sa sortie des prisons de l’occupation et sa rencontre avec sa famille et ses proches.
Il a déclaré : « Mais j’ai laissé derrière moi un feu brûlant alimenté par les déclarations de Ben Gvir qui menace les prisonniers d’exécution tout en les renvoyant à la situation dans laquelle ils se trouvaient au début de l’occupation en 1967. «
Il a ajouté : » Ben Gvir ne se contente pas d’exécuter des gens dans les rues sur les routes et aux postes de contrôle mais veut plutôt les exécuter entre les murs des prisons. C’est une forme d’exécution avec laquelle Ben Gvir menace ».
Il a expliqué que la détention administrative concerne désormais 800 détenus administratifs dont des femmes des personnes âgées et des malades. En quelques mois l’occupation a émis plus de 1 610 ordres de détention administrative.
Il a souligné que « l’attaque frénétique contre les prisonniers est confrontée par les prisonniers avec unité de position et de préparation afin de faire face à cette politique arrogante et à cette agression enracinée dans cette occupation usurpatrice ».
Il a souligné que les prisonniers appellent toutes les parties à soutenir leur juste cause jusqu’à ce que l’agression soit repoussée et que les criminels cessent de cibler les prisonniers.
Lundi soir les autorités d’occupation ont libéré le chef du mouvement Hamas Cheikh Jamal Al-Taweel (60 ans) de la ville d’Al-Bireh après avoir passé 18 mois en détention administrative dans la prison du désert du Néguev.
Les forces spéciales sionistes ont arrêté Al-Taweel en juin 2021 devant sa maison à Al-Bireh après sa libération en mars 2021 après une détention administrative de 8 mois.
Al-Taweel a passé un total de 17 ans dans les prisons de l’occupation au cours de plus de 14 arrestations depuis 1989. L’occupation a également arrêté sa femme en 2010 et l’a relâchée après avoir passé un an en captivité.
Les autorités d’occupation ont arrêté administrativement sa fille Bushra (29 ans). Lors de son arrestation Al-Taweel a entamé une grève de la faim refusant l’arrestation de sa fille.