Au cours de la semaine dernière les geôliers de l’occupation ont violemment battu et maltraité le détenu administratif Sami Al-Harimi (18 ans) de Bethléem.
Dans son rapport la Commission des affaires des détenus et des ex-détenus a clarifié les détails de ce qui s’est passé avec le prisonnier d’al-Harimi qui se trouve actuellement à la prison d’Ofer.
Elle a indiqué qu’après la fin du procès d’Al-Harimi un groupe de gardiens l’a agressé violemment sans raison alors qu’il était menotté et les pieds liés.
Elle a ajouté que pendant le processus de répression d’Al-Harimi les autres prisonniers présents dans la même salle d’audience ont tenté de le défendre.
Cependant les geôliers ont convoqué des unités supplémentaires pour maltraiter le reste des prisonniers non seulement en les battant mais aussi en les aspergeant de gaz poivré.
La commission a confirmé que le prisonnier Al-Harimi souffre toujours de fortes douleurs à la poitrine et d’ecchymoses sur diverses parties du corps à la suite des coups qu’il a subis.
L’Autorité pénitentiaire a dénoncé la politique arbitraire menée par l’occupation contre les prisonniers notamment les mesures répressives mises en œuvre par les geôliers et les unités spéciales dans diverses prisons.
C’est devenu un comportement constant par lequel les autorités d’occupation visent à nuire aux prisonniers physiquement et psychologiquement.
L’armée d’occupation a arrêté Al-Harimi le 20 septembre 2021 et il a passé son enfance alors qu’il était derrière les barreaux et il a été condamné à 6 mois de prison.
Après cela les autorités d’occupation l’ont transféré en détention administrative sans inculpation spécifique et un ordre de détention administrative a été émis contre lui pour 3 mois et l’ordre a été renouvelé deux fois.
