Les prisonniers palestiniens de la prison d’Ofer ont entamé des marches de protestation en rejet de l’agression des geôliers d’occupation contre trois détenus à l’intérieur de la salle d’attente du tribunal d’Ofer.
Les prisonniers ont décidé de ne pas entrer dans leurs cellules avant d’avoir rendu les prisonniers maltraités en plus de fermer les sections demain et de ne pas se rendre au tribunal.
Ces mesures d’escalade des prisonniers surviennent après que les geôliers d’occupation ont brutalement agressé trois prisonniers à l’intérieur de la salle d’attente du tribunal d’Ofer et les ont transférés à l’isolement.
Le Club des prisonniers a déclaré que les geôliers avaient agressé un groupe de prisonniers palestiniens à l’intérieur des salles d’attente du tribunal militaire israélien d’Ofer et les avaient également aspergés de gaz.
Les geôliers d’occupation continuent leurs violations contre les prisonniers les privant de leurs droits les plus élémentaires dans les prisons et leur imposant des politiques punitives y compris l’isolement.
Le club a indiqué que les prisonniers d’Ofer et de toutes les factions ont décidé de prendre une série de mesures de protestation contre les agressions des détenus.
Il a expliqué que les mesures consistent à s’abstenir de se rendre aux tribunaux demain et que toute attaque à laquelle ils seront exposés recevra une réponse en contrepartie. Ils ont également décidé de ne pas entrer dans leurs cellules à moins que les détenus qui ont été attaqués ne soient renvoyés à leurs cellules après avoir été transférés à l’isolement suite à l’attaque dont ils ont été victimes.
Dans ce contexte le Club du prisonnier a déclaré mardi : « Son avocat Khaled Zabarka a pu rendre visite au prisonnier Ahmed Manasra dans l’isolement de la prison d’Ashkelon et a confirmé qu’il fait face à un double risque pour sa vie. »
Zabarka a souligné que la Cour suprême de l’occupation est censée donner une réponse aujourd’hui à l’appel conjoint déposé concernant l’annulation de la classification de son dossier comme « dossier terroriste ».
Il est à noter que son isolement est censé prendre fin à la fin du mois sachant qu’il est à l’isolement depuis un an et souffre de conditions sanitaires et psychologiques difficiles.
De son côté le Club du prisonnier a confirmé aujourd’hui mardi que « le prisonnier Shurooq Al-Badan (28 ans) de la ville de Tuqu’/Bethléem fait face au délit de détention administrative depuis 2019 ».
Le club a précisé que la captive Al-Badan a été arrêtée pour la première fois le 15 juin 2019 et elle a passé un an en détention administrative et a été de nouveau arrêtée en septembre 2020. Elle a également passé 8 mois et a été libérée en mai 2021 puis de nouveau arrêtée le 8 décembre 2021.
Il a souligné que les services de renseignement de l’occupation avaient renouvelé la détention administrative de la prisonnière Al-Badan il y a quelques jours alors qu’elle devait être libérée ce mois-ci.
Il est à noter que la captive Al-Badan est la mère d’une fille et elle est actuellement emprisonnée dans la prison Damon avec 33 prisonnières palestiniennes dont trois en détention administrative : Bushra Al-Taweel Shurooq Al-Badan et Raghad Al-Fani.
Aujourd’hui mardi la Commission des affaires des détenus et des ex-prisonniers a annoncé que le tribunal d’occupation avait prolongé de 8 jours la détention du prisonnier blessé Nishan Al-Zaben de la ville d’Al-Mazraa Al-Sharqiya au nord-est de Ramallah pour terminer l’enquête.
La Commission citant son avocat a déclaré que l’audience s’était tenue par contumace sans Al-Zaben car son état de santé ne lui permet pas d’être transféré de l’hôpital au tribunal.
Elle a indiqué que le prisonnier Nishan avait reçu une balle dans la poitrine et les jambes par l’armée d’occupation
