L’administration de l’Université de Birzeit a exigé la libération immédiate de ses étudiants détenus dans les prisons de l’Autorité en Cisjordanie et de fournir les bases garanties par la loi dans leur traitement.
L’administration de l’université a indiqué dans un communiqué qu’elle suit avec une grande inquiétude le maintien en détention de 7 de ses étudiants par les services de sécurité palestiniens qui sont : Qassam Hamayel (détenu depuis plus de 130 jours et en grève de la faim) Hatem Hamdan Oussama Abu Eid et Ibrahim Bani Odeh Abdel Ghani Fares Mahmoud Nakhleh et Ahmed Abu Farha.
Le Conseil de l’Université a signalé que la détention répétée de ses enfants y compris des membres de la Conférence du Conseil des étudiants des services de sécurité viole les droits naturels et constitutionnels des étudiants à l’éducation à l’expression d’opinion et à la liberté d’action politique.
Il a souligné que l’arrestation d’étudiants est effectuée sans dépôt d’actes d’accusation et sans les présenter à un procès équitable conformément aux lois et règlements en vigueur.
Il a ajouté qu’il surveillait par l’intermédiaire de ses avocats et des institutions judiciaires compétentes les conditions de ses détenus et appelait à leur libération rapide ou à la fourniture de motifs légaux d’arrestation et de garanties de procès équitable garanties par la loi fondamentale palestinienne.
Les parents des étudiants détenus par les services de sécurité ont précédemment exprimé leur douleur face à l’état de leurs enfants à la perturbation de leur vie et à la perturbation de leur stabilité sociale et scolaire.
Les familles des étudiants ont écrit dans une lettre adressée à l’administration de l’université : « Nous avons envoyé nos enfants étudier à l’Université de Birzeit en raison de sa réputation académique et de son esprit qui a toujours eu un impact positif sur divers aspects de la vie en Palestine et à l’étranger et pour les significations de donner et de travailler au profit de la société et pour les concepts qu’elle transmet en eux : Liberté Dignité et Fierté.
Les familles ont demandé à l’administration universitaire de ne pas rester les bras croisés face à la souffrance de leurs enfants et de suivre leur dossier jusqu’à leur libération et de prendre une position historique afin qu’elle ait un impact sur la poursuite de la mission académique et sociétale de Birzeit.
