L’état d’alerte règne au sein du mouvement sioniste à l’approche du lancement des marches du retour et de la libération à Bruxelles qui doivent débuter samedi prochain.
Le mouvement sioniste tente par tous les moyens d’empêcher le départ de la marche et les médias et radios prosionistes ont fait état de l’incitation de l’ambassadeur sioniste Edit Rosenweg qui a appelé à l’annulation de cette marche et au minimum à la limiter et la contrôler.
Le coordonnateur du Conseil des organisations sionistes Yev Oshinsky a déclaré : « Nous sommes vigilants notamment en ce qui concerne la manifestation du 29 octobre. L’affiche qui circule contient des références inacceptables notamment la libération de la Palestine du fleuve à la mer et des slogans contre le sionisme et ses collaborateurs des organes de l’Autorité palestinienne. »
« Dans notre pays démocratique c’est à nous d’autoriser les manifestations et la loi encadre cela » a déclaré le maire d’Ixeles Christos Dolkiridis.
« Nous permettons aux Kurdes aux Turcs aux Ukrainiens aux Iraniens et aux personnes d’opinions très différentes de manifester sans notre approbation de leurs positions nous restons dans nos pouvoirs et dans le cadre strict prévu par la loi et si les manifestants s’en écartent nous agissons immédiatement. Il est extrêmement rare d’interdire une manifestation en Belgique. » a-t-il rappelé.
Pour sa part Muhammad al-Khatib le superviseur général des marches du retour et de la libération a déclaré : « Nous ne nous soucions pas de ce que disent les Sionistes racistes et nous ne faisons aucun commentaire nous poursuivons nos efforts et organisons les activités de la semaine dans la diaspora.
Le « Mouvement de la Voie Révolutionnaire Alternative » avait appelé les masses du peuple palestinien et des communautés arabes et islamiques du continent européen à une large participation populaire aux marches du retour et de la libération que le mouvement entend organiser le samedi 29 octobre à Bruxelles devant le Parlement européen.
La direction du mouvement a appelé toutes les forces arabes et internationales amies du monde entier à considérer ces marches comme « un tribunal international et populaire pour l’entité sioniste et ses alliés parmi les forces coloniales américaines et européennes et à dénoncer leurs crimes contre nos peuples en particulier les ouvrir une guerre d’agression contre le peuple palestinien.
Les sources du mouvement ont déclaré : « Faire face au siège imposé à la bande de Gaza et à la politique d’assassinats sionistes nécessite de lancer une campagne continue pour expulser l’entité sioniste des Nations unies et des forums et institutions internationales et de rétablir la considération de la résolution 3379 de l’ONU qui considère le sionisme comme une forme de racisme. »
