30 détenus administratifs poursuivent leur grève de la faim illimitée pour le 7e jour consécutif en refus de la détention administrative.
Le Club des prisonniers palestiniens a déclaré dans un communiqué de presse que si les autorités d’occupation continuent à mener davantage de restrictions de détention administrative il y aura de nouveaux groupes qui s’engageront dans la grève illimitée au cours de la période à venir.
Il a indiqué que 28 des détenus en grève étaient isolés dans quatre cellules de la prison d’Ofer tandis que le détenu pour les droits humains Salah al-Hammoury était isolé dans les cellules de la prison d’Hadarim et que le détenu Ghassan Zawahreh était isolé dans les cellules de la prison du Néguev.
Le club a expliqué que « l’administration pénitentiaire d’occupation a commencé à menacer d’infliger des sanctions aux grévistes de la faim sachant que dans toutes les grèves individuelles et collectives elle impose automatiquement une série de sanctions ».
Parmi les peines figurent la privation de droits de visite la privation de leurs biens l’isolement cellulaire et le transfert délibéré et continu des détenus en plus des méthodes visant à mettre la pression psychologique sur les détenus et et à les abuser.
Le communiqué a passé en revue un ensemble de faits concernant les détenus administratifs dont le nombre dépassait 780 dont au moins 6 mineurs et deux femmes détenues le plus grand nombre d’entre eux se trouvent dans les prisons du Néguev et d’Ofer.
Depuis 2015 jusqu’à 2022 les autorités d’occupation ont émis plus de 9 500 ordres de détention administrative et depuis le début de cette année elles ont émis environ 1 365 ordres dont le plus élevé était en août dernier s’élevant à 272 mandats d’arrêt selon le Club de prisonniers.
Le Club a déclaré que depuis fin 2011 jusqu’à la fin 2022 les prisonniers et détenus ont mené plus de 400 grèves individuelles la plupart contre la détention administrative.
La détention administrative c’est une décision d’emprisonner par ordre militaire israélien alléguant l’existence d’un « dossier secret » pour le détenu sans annonce d’acte d’accusation s’étend sur six mois qui peuvent être prolongés plusieurs fois.