Le tribunal d’occupation israélien a reporté dimanche au 31 août le procès du chef du Jihad islamique Cheikh Bassam al-Saadi sous prétexte de terminer l’enquête.
Le 1er août les forces d’occupation israéliennes ont arrêté le dirigeant Saadi et son beau fils Ashraf al-Jadaa de son domicile dans le camp de réfugiés de Jénine dans le nord de la Cisjordanie occupée.
Le Bureau d’information des prisonniers a déclaré dans un communiqué jeudi dernier que « l’occupation a déposé un acte d’accusation contre Saadi accusé d’appartenance à une organisation de lui fournir des services d’incitation et de soutien à la lutte ».
Le 7 août l’Égypte a parrainé un accord de trêve entre le Jihad islamique et l’occupation après l’agression israélienne sur Gaza et l’une de ses dispositions est que le Caire s’activera à libérer Saadi et le prisonnier en grève de la faim Khalil al-Awawda.
Le prisonnier Al-Saadi du camp de Jénine a déjà été arrêté à plusieurs reprises en raison de son appartenance et de ses activités au sein du mouvement Jihad sachant qu’il a passé plus de 10 ans dans les prisons de l’occupation.