Les autorités pénitentiaires israéliennes ont refusé de libérer le détenu palestinien Ahmed Mohammad Abou Jazr de la ville de Rafah alors qu’il vient de purger une peine de 19 ans.
Devant le passage d’Erez au nord de la bande de Gaza et sous un soleil brulant la famille avait attendu dès le matin l’arrivée d’Ahmed mais la joie de la rencontre s’est dégénérée en déception lorsqu’elle a été informée du report de sa libération.
Le Comité des affaires des détenus a rapporté dans un communiqué que des informations provenant de l’intérieur de la prison israélienne révèlent qu’Abou Jazr devrait attendre jusqu’au 24 aout courant pour se présenter de nouveau devant la Cour israélienne qui devait se prononcer sur sa libération vu qu’il est accusé par les autorités pénitentiaires d’avoir agressé un geôlier.
Hassan Qnita directeur administratif du Comité des détenus a accusé les autorités d’occupation de se moquer des sentiments des familles palestiniennes et de piétiner le droit des détenus cherchant à tuer toute lueur de joie chez les Palestiniens. Il a appelé la société internationale et tous les défenseurs des droits de l’homme ainsi que la Croix Rouge à intervenir pour mettre fin à ces violations flagrantes.
Le cas d’Abou Jazr ne fait pas l’exception hier le détenu Firas Sawafta de la ville de Toubas a été lui aussi libéré après un mois de la fin d’une peine de 19 ans.
Les autorités d’occupation détiennent dans leurs prisons environ 4500 Palestiniens dont 200 sont de la bande de Gaza. La plupart des détenus sont condamnés par de longues peines.
