Le Syndicat des journalistes palestiniens a déclaré que la détention continue par les autorités d’occupation israéliennes du correspondant de Quds Press Amer Abu Arafa est une intensification de l’agression continue contre les journalistes et leur liberté de travail et une misérable et nouvelle tentative de faire taire la voix et le récit palestiniens.
Dans une déclaration parvenue au Centre d’information palestinien le Syndicat a appelé les instances internationales garantes de la liberté de la presse notamment la Fédération internationale des journalistes à faire pression sur l’occupation pour la libération immédiate du journaliste Abu Arafa et de tous les journalistes emprisonnés.
Le Syndicat a indiqué que l’enquête israélienne et les accusations portées contre les journalistes tournaient autour de leur travail médiatique « ce qui est incompatible avec les lois et pactes internationaux ».
Le Syndicat a indiqué que le tribunal militaire a décidé hier mardi 8 jours après l’arrestation d’Abu Arafa de prolonger sa détention jusqu’à lundi prochain sans le traduire en justice et lui donner le droit de se défendre généralement en confirmation de « la farce des tribunaux et du système judiciaire israéliens. »
Mardi dernier les forces d’occupation israéliennes ont arrêté le journaliste Amer Abu Arafa correspondant de l’agence Quds press dans le sud de la Cisjordanie occupée après avoir perquisitionné sa maison dans la ville d’Hébron.
