Le porte-parole du Mouvement de résistance islamique « Hamas » Abdel Latif Al-Qanoua a condamné la remise par l’Autorité palestinienne (AP) à l’administration américaine de la balle qui a tué la journaliste palestinienne Shireen Abu Aqleh.
Al-Qanoua a déclaré dans un communiqué aujourd’hui mardi (5-7) que « cette démarche est un crime national une faute majeure et une complicité totale avec l’occupation criminelle ».
« L’étendue de ce scandale et l’insulte à la dignité nationale qu’il a causée sont devenues évidentes et son aide certaine à l’occupation dans ses tentatives désespérées d’échapper à ses responsabilités d’échapper à son crime odieux et de contrecarrer délibérément les efforts pour poursuivre l’ennemi et le tenir responsable de son crime » a-t-il dénoncé.
Le porte-parole du mouvement a déclaré : « Cette initiative de l’AP représente une fois de plus une volte face sur toutes les positions mondiales officielles et non officielles qui exprimaient la condamnation de l’occupation et de son crime et leur sympathie avec notre peuple et sa lutte ».
Le leader au Hamas a souligné que « continuer à parier sur la position biaisée des États-Unis pour l’ennemi précédemment connue sur la mort du plus jeune enfant palestinien représente une absurdité et un enfantillage politique ».
Il a averti que « l’AP et l’équipe influente en son sein devraient gérer leurs propres accords au mépris des droits nationaux et en utilisant le sang palestinien comme prix de négociation ».
Al-Qanoua a appelé toutes les organisations de défense des droits de l’homme à continuer de travailler pour traduire l’ennemi criminel en justice et à ne pas prêter attention à l’avance au comportement attendu de l’AP.
Les forces d’occupation israéliennes ont tué la journaliste palestinienne Shireen Abu Aqleh à la mi-mai alors qu’elle couvrait l’occupation prenant d’assaut la ville de Jénine dans le nord de la Cisjordanie occupée après qu’un tireur d’élite israélien lui a tiré une balle explosive dans la tête.
Hier lundi le département d’État américain a déclaré que l’enquête menée par les États-Unis sur la balle qui a tué Abu Aqleh et l’a reçue de l’AP « n’a pas produit de résultats sur celui qui a causé la mort de la journaliste ».