Le journal hébreu Haaretz a rapporté qu’un responsable israélien a révélé qu’un soldat israélien a tiré depuis une distance de 190 mètres sur la correspondante d’Al-Jazeera Shireen Abu Aqleh « et il l’a directement ciblée » tandis que la condamnation internationale de son assassinat et de l’attaque sur son cortège funèbre a continué et suscité de nombreuses dénonciation des pays des institutions des organisations et des pays du monde.
Il a ajouté que le soldat était assis dans une jeep et armé d’un fusil à lunette télescopique.
Le responsable israélien a également déclaré que le soldat accusé d’avoir assassiné Shirin Abu Aqleh avait affirmé lors d’un interrogatoire qu’il ne l’avait pas vue même si elle se trouvait à environ 190 mètres de lui selon la déclaration précédente du responsable israélien.
Le soldat a également affirmé qu’il ne savait pas qu’il lui avait tiré dessus selon les allégations du responsable israélien.
De son côté la chaîne hébreu n°12 a indiqué que Washington avait demandé à Israël des éclaircissements concernant l’enquête sur l’assassinat de Shireen Abu Aqleh.
La radio israélienne a rapporté que le commissaire de police avait ordonné une enquête sur le comportement des unités de sécurité lors des funérailles Shireen Abu Aqleh.
Sit-in à Gaza
Le Syndicat des journalistes palestiniens et le Conseil des représentants de l’Église orthodoxe arabe à Gaza ont organisé une manifestation et condamné le crime d’assassinat de leur collègue Shireen Abu Aqleh.
Lors d’un sit-in sur la place de l’église Saint-Porphyrios les participants ont brandi des photos de notre collègue Sherine et des banderoles dénonçant l’assassinat et le ciblage de journalistes palestiniens.
Les participants ont souligné que l’assassinat d’Abu Aqleh visait tous les journalistes et représente une violation du caractère sacré de la profession de journaliste. Ils ont exigé une enquête internationale rapide et l’activation de l’affaire devant la Cour pénale internationale pour traduire les tueurs de Shireen en justice et veiller à ce qu’ils ne restent pas impunis.