Thu 4-July-2024

Les prisonniers mènent une journée de grève contre les abus de loccupation

mardi 22-février-2022

Mardi les prisonniers palestiniens dans les prisons d’occupation ont mené une grève de la faim pendant une journée pour protester contre les mesures punitives systématiques de l’occupation à leur encontre.

Le Club des Prisonniers a expliqué que cette étape fait partie du programme de lutte récemment annoncé par le Comité national d’urgence qui est basé principalement sur la rébellion et le rejet des lois sur l’administration pénitentiaire.

Les forces d’occupation israéliennes poursuivent leur agression continue et croissante contre les prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes tout en augmentant leur agression contre les prisonniers de Nafha.

Le Club des prisonniers palestiniens a confirmé lundi soir que « les forces de répression israéliennes ont agressé tous les prisonniers de la section 10 de la prison de Nafha et les ont détenus dans la cour de la prison pendant quatre heures ».

Il a expliqué que les forces d’occupation « ont continué à battre les prisonniers après leur admission au poste et en ont isolé trois dont les deux prisonniers Ramzi Obeid et Hamza al-Taqtouk et qu’un état de tension extrême règne toujours dans toutes les sections. »

Le club a averti qu’il y avait une « répression généralisée contre les prisonniers de la prison de Nafha » après qu’une confrontation a eu lieu entre l’un des prisonniers et deux geôliers et qu’un grand nombre de forces de répression israéliennes sont arrivées dans la prison Nafha.

Il a tenu l’administration des prisons d’occupation « entièrement responsable du sort des prisonniers en particulier à la lumière de la haute tension à l’intérieur des prisons et du renforcement des unités d’oppression ».

Il a poursuivi : « Un état de tension extrême règne dans les prisons depuis 17 jours après que l’administration pénitentiaire a réduit le temps de promenade des détenus et le nombre de prisonniers qui seront autorisés à sortir suite à l’évasion « Freedom Tunnel » (où 6 prisonniers ont traversé un tunnel qu’ils ont creusé sous la prison de Gilboa avant d’être de nouveau arrêtés) alors que l’administration pénitentiaire a annulé l’accord qui devait mettre fin à ses mesures abusives contre les prisonniers. « 

Le club a déclaré dans un communiqué que « le soulèvement des prisonniers se poursuit après que l’administration des prisons d’occupation a approuvé un certain nombre de mesures abusives systématiques à leur encontre dans une nouvelle tentative de cibler les réalisations du mouvement captif car ce ciblage s’est intensifié depuis la formation de ce qu’on appelait le comité Ardan en 2018. » .

Il a déclaré que parmi les mesures prises par les prisonniers « dans une tentative continue de protéger leurs réalisations de repousser les politiques abusives systématiques à leur encontre et dans le cadre de leur programme de lutte en cours la fermeture des sections et le refus des contrôle de sécurité » dans le cadre des démarches de désobéissance et de rébellion contre les lois de l’administration pénitentiaire qui constituent les outils les plus en vue de la lutte des détenus.

Le Club précise : « La bataille actuelle est le prolongement d’une série de batailles menées par les prisonniers au cours des derniers mois et son paroxysme s’est amplifié depuis l’opération « Freedom Tunnel » mais elle se distingue des autres en raison d’un certain nombre de facteurs et de défis auxquels le mouvement captif est confronté à l’heure actuelle notamment le suivi des batailles qu’ils ont dû mener depuis l’opération Freedom Tunnel la propagation de l’épidémie et les doubles risques qui l’accompagnent pour leur vies surtout les malades ». 

Il a ajouté : « Les prisonniers poursuivent leurs démarches de lutte et cela peut aboutir à une confrontation ouverte avec une grève de la faim et cela dépendra de la réponse de l’administration pénitentiaire à leurs demandes notamment la cessation des mesures abusives et punitives. »

Il est à noter que les prisonniers de toutes les factions ont formé un comité national suprême d’urgence depuis l’opération « Freedom Tunnel » pour gérer l’affrontement actuel jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.

Le club a averti que « la tentative de l’administration pénitentiaire de retirer les réalisations des prisonniers n’est pas la première car elle a historiquement œuvré pour priver les prisonniers de leurs réalisations qu’ils ont obtenues grâce à un long chemin de lutte et à travers une série de grèves collectives puisque les prisonniers ont mené environ 24 grèves collectives au moins depuis l’histoire du mouvement national captif. « 

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