Hier des prisonniers de la prison d’Ashkelon ont entamé une grève de la faim pour protester contre la négligence médicale du prisonnier malade Nasser Abu Hamid tandis qu’Abu Hamid a révélé à l’avocat de l’Autorité des affaires des prisonniers et ex-prisonniers que l’administration de la prison de Ramle s’était contentée de lui donner des analgésiques et le tenant seul pendant une semaine après avoir été transféré de l’hôpital.
La commission a indiqué dans un communiqué que les prisonniers de la prison « Ashkelon » ont entamé une grève de la faim au cours de laquelle ils ont rendu les trois repas.
L’autorité a expliqué que la grève était une protestation contre les atermoiements de l’administration pénitentiaire et le manque d’intérêt pour la question du prisonnier malade Nasser Abu Hamid en plus de son refus de répondre au transfert du frère du prisonnier Abu Hamid pour être avec lui.
Elle a souligné que l’état de santé du prisonnier atteint de cancer est très difficile et nécessite des soins médicaux intensifs.
Pour sa part l’avocat de la commission Karim Ajwa qui a pu rendre visite au prisonnier Abu Hamid hier à la prison de Ramle a confirmé qu’Abou Hamid était venu au parloir dans un fauteuil roulant avec une bouteille d’oxygène pour respirer et qu’il pouvait à peine bouger son mains et les pieds et il ne pouvait pas se tenir debout et est médiatisé par une poche à urine.
Ajwa a ajouté que le prisonnier Abu Hamid souffre depuis peu d’un manque de concentration et d’une mauvaise mémoire car il a rencontré l’avocat de la commission et il ne se souvenait pas bien de lui malgré ses visites répétées pendant de nombreuses années.
Au cours de la visite Abu Hamid a informé l’avocat qu’il ne ressentait aucune amélioration de son état de santé et qu’il avait perdu beaucoup de poids ajoutant que sa voix avait changé et qu’il se sentait fatigué lorsqu’il parlait.
Il a ajouté qu’il y a deux prisonniers qui l’aident à subvenir à ses besoins et qu’après son transfert à « Ramla » l’administration pénitentiaire d’occupation l’a d’abord délibérément détenu en quarantaine seul pendant une semaine sans tenir compte de son état de santé et sans personne pour l’aider.
Dans son rapport l’autorité a souligné que la pneumonie dont souffre Abu Hamid à la suite de la contamination bactérienne à laquelle il a été précédemment exposé dans un hôpital d’occupation et l’erreur médicale commise à son encontre lorsqu’un tube respiratoire a été implanté dans le mauvais sens n’est pas moins dangereux que le cancer dont il souffre à l’origine.
La commission a de nouveau appelé les institutions humanitaires et de défense des droits de l’homme à intervenir d’urgence et immédiatement à faire pression sur les autorités d’occupation pour qu’elles transfèrent le prisonnier Abu Hamid dans un hôpital civil et lui donnent la possibilité de se faire soigner.