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Al-Racheq : les déclarations de Bennett sont une gifle pour ceux qui courent derrière les négociations ​

vendredi 28-janvier-2022

Izzat al-Racheq un membre du Bureau politique du Mouvement de résistance islamique « Hamas »  a considéré les déclarations du Premier ministre israélien Naftali Bennett comme « une gifle à ceux qui courent derrière le mirage des négociations inutiles ».

Commentant le discours de Bennett Al-Racheq a déclaré dans un communiqué de presse aujourd’hui vendredi (1-28) que « ne pas autoriser de pourparlers menant à un État palestinien… révèle une fois de plus la réalité de cet ennemi et sa guerre contre notre terre et notre peuple. »

Al-Racheq a souligné que « l’État palestinien n’est pas mendié mais sera pris par notre peuple par la force avec sa fermeté et sa vaillante résistance et il va être une réalité concrète et inévitable ».

Bennett a réitéré dans des déclarations publiées par des journaux hébreux aujourd’hui vendredi son opposition aux négociations avec les Palestiniens « sans équivoque » soulignant qu' »il ne rencontrera jamais le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas ».

 » Je suis de droite et mes positions n’ont pas changé tant que je serai Premier ministre il n’y aura pas de nouvel Oslo et s’il y a des négociations politiques avec les Palestiniens il n’y aura pas de gouvernement » a-t-il insisté.

Il a poursuivi: « Je m’oppose à l’établissement d’un État palestinien je ne permettrai pas de négociations politiques sur la ligne de l’État palestinien ».

Bennett a ajouté que le ministre israélien des Affaires étrangères Yair Lapid et le ministre de la Défense Benny Gantz « n’ont pas le pouvoir d’agir sur la question politique » lors de leurs rencontres avec des responsables palestiniens.

Gantz a récemment rencontré le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à deux reprises tandis que Lapid a rencontré le chef de l’Autorité des affaires civiles de l’Autorité palestinienne Hussein al-Sheikh.

Depuis avril 2014 les négociations entre l’Autorité palestinienne et Tel-Aviv sont suspendues en raison du refus de cette dernière d’arrêter les colonies et de libérer les anciens détenus palestiniens.

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