Lundi matin (17-1) les forces armées d’occupation ont fermé une route principale menant au quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem occupée et ont encerclé une maison en préparation pour expulser ses habitants et la confisquer.
Des sources locales ont rapporté que les forces d’occupation ont encerclé la maison d’al-Maqdisi Mahmoud Salhia un prélude à l’expulsion et au vol de terres.
À la mi-décembre les forces d’occupation ont pris la décision d’évacuer les 6 dunums de terre de la famille y compris une maison et une pépinière. Elles ont donné à Salhia un délai jusqu’au 25 janvier pour mettre en œuvre la décision d’évacuer son terrain sur lequel sa maison est construite.
Salhia dit qu’il a été confronté à la municipalité d’occupation et au «gardien des biens des absents» devant les tribunaux d’occupation pendant 23 ans période au cours de laquelle elle n’a pu en aucune façon confisquer ses terres.
Il a ajouté qu’au cours de l’année dernière les forces d’occupation avaient pris la décision de confisquer les terres en vertu du prétendu « Intérêt public » pour construire des écoles soulignant que cette décision était injuste et équivalait à un crime de guerre et à un nettoyage ethnique.
Il réfute les allégations de l’occupation concernant la construction d’écoles pour « l’intérêt public » selon lesquelles il y a 17 écoles dans la vieille ville dont la plupart sont petites et un certain nombre d’entre elles fermées soulignant que ce qui se passe est un nouveau plan de colonisation des terres du quartier de Sheikh Jarrah.
Il a souligné qu’une équipe juridique avait déposé une plainte au nom de plus de 40 membres de la famille Salhia des résidents de la maison rejetant la décision de confiscation mais les tribunaux d’occupation l’ont rejetée.
À la mi-décembre dernier un chercheur de Jérusalem Rassem Obeïdat a mis en garde contre le danger d’un nouveau plan de colonisation qui sera mis en place dans plusieurs quartiers de Jérusalem occupée visant à changer la réalité démographique et géographique de la Ville Sainte.
Le plan colonial menace les 500 habitants de Jérusalem qui vivent dans 28 maisons du quartier de Sheikh Jarah et risquent d’être expulsés par des associations de colons après des années de complicité avec les tribunaux d’occupation qui ont récemment rendu un jugement contre le déplacement de 7 familles malgré le fait que les habitants du quartier sont les propriétaires réels et légaux du terrain.
