Dimanche soir les forces armées d’occupation israéliennes ont arrêté 4 jeunes hommes lors de leur répression d’une manifestation dans la ville d’Oum al-Fahm à l’intérieur des territoires palestiniens occupés en 1948 en soutien au prisonnier en grève de la faim depuis 139 jours Hisham Abou Hawash.
Des sources locales ont rapporté que les forces d’occupation ont tenté de disperser la manifestation à plusieurs reprises pendant lesquelles ont arrêté un certain nombre de manifestants et en ont battu des dizaines.
Les sources ont souligné que les manifestants ont insisté pour continuer la marche alors que les forces d’occupation renforçaient leur présence militaire et attaquaient un certain nombre de Palestiniens.
Dans ce contexte les activités de solidarité avec le prisonnier Abou Hawash se poursuivent puisqu’ils ont organisé ce soir une marche de véhicules qui a circulé les rues de la ville de Dura et a atteint la maison de la famille du prisonnier Abou Hawash au milieu des chants de soutien au gréviste de la faim et de soutien aux prisonniers dans les prisons de l’occupation.
Des foules immenses ont également organisé un sit-in devant la municipalité d’Hébron en solidarité avec le prisonnier gréviste qui est dans un état de santé grave au cours duquel ils ont demandé une action urgente pour le libérer.
Le prisonnier Hisham Abu Hawash 40 ans court de grands risques qui pourraient lui coûter la vie à tout moment car il poursuit depuis longtemps sa grève de la faim ouverte en refusant sa détention administrative injuste.
Les autorités d’occupation refusent de répondre à sa demande malgré des rapports médicaux confirmant la gravité de son état de santé.
Les tribunaux d’occupation ont joué un rôle clé dans les procédures d’abus contre le prisonnier à travers leurs décisions dépendantes de la décision de l’agence de renseignement de l’occupation « Shin Bet ».
Le prisonnier Abou Hawash père de 5 enfants originaire de la ville de Dura à l’ouest d’Hébron (sud) a été arrêté le 27 octobre 2020 et placé en détention administrative.
Après des mois de procrastination le 26 septembre les autorités d’occupation ont gelé l’ordre de détention administrative contre Abou Hawash et l’ont transféré à l’hôpital dans un état critique mais il a refusé de suspendre sa grève de la faim illimité exigeant sa libération immédiate.
