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Députés jordaniens : nous naccepterons pas dabus sur la question des prisonniers palestiniens

jeudi 9-décembre-2021

Des députés jordaniens ont affirmé que le film « Ameera » qui a déclenché une colère et un tollé généralisés selon les institutions des prisonniers palestiniens nuit à la cause des prisonniers et sert le récit de l’occupation.

Le membre du Parlement jordanien Ahmed Al-Qatawneh a déclaré qu’il est très regrettable que les Jordaniens aient participé au film abusif « Ameera » sur les prisonniers palestiniens et leurs sacrifices.

Il a ajouté : « La commission parlementaire de Palestine a contacté la ministre de la Culture mais cette dernière a dit que ce n’était pas son domaine et je pense qu’ils devraient avoir une relation et le malheur est que ce film représente la Jordanie aux Oscars. »

Il a souligné la nécessité de responsabiliser les Jordaniens participant au film d’Amira et de connaître les motivations derrière la production de tels films.

De son côté le député jordanien Khalil Attia a déclaré qu’il rejetait totalement le contenu de ce film auquel des Jordaniens ont participé.

Il a ajouté : « La Jordanie qui s’est consacrée à protéger la cause ne peut pas accepter les abus. »

Attia a indiqué dans ses déclarations que « la cause palestinienne a été une préoccupation majeure de la Jordanie depuis sa création et elle a toujours été un soutien pour elle et son récit et ce qui a été diffusé dans le film n’a rien à voir avec cela. »

Il a ajouté : « L’art jordanien connu de toute la nation est celui qui soutient et défend sa cause première et sans cela il ne ressemble pas à la Jordanie à son peuple ou à son art. »

Il a expliqué que « le film est une grave insulte au peuple jordanien avant qu’il ne nuise à la cause palestinienne et le peuple aura un mot à travers son parlement pour empêcher que cela ne se reproduise ».

Il a appelé les autorités concernées à traduire les ordres du roi de Jordanie Abdallah II la nécessité de protéger et de défendre la cause palestinienne en gelant la publication de ce film et en faisant comme s’il n’avait jamais existé.

Pour sa part le président de la commission parlementaire palestinienne au parlement jordanien Muhammad Al-Zahrawi a appelé à l’interdiction de la projection du film dans les cinémas jordaniens appelant les institutions de production à produire des films qui soutiennent les droits des prisonniers palestiniens dans leur lutte contre barreaux et de ne pas déformer les faits qui servent l’occupant.

Il a également appelé à leur apporter soutien dans divers domaines et à organiser des activités de solidarité avec eux en réponse au film.

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