Hier mardi les autorités d’occupation israéliennes ont libéré la prisonnière Amal Taqatqa originaire du village de Beit Fajjar au sud de Bethléem après 7 ans de détention dans les prisons d’occupation.
La détenue Taqatqa a été reçue au poste de contrôle de Jalameh à Jénine par des membres de sa famille et d’anciens prisonniers ainsi qu’un certain nombre de familles de femmes détenues dans les prisons d’occupation.
Elle a dit être fière de ses premiers pas vers la liberté saluant les Palestiniens partout dans le monde en particulier les héros du « tunnel de la liberté » (les prisonniers évadés de la prison Gilbo’a).
Taqatqa a déclaré : « Il y a 31 femmes détenues dans la prison de Damon dont des femmes blessées et des femmes condamnées à de lourdes peines et l’administration pénitentiaire pratique une politique d’incitation à la haine à leur encontre ».
Elle a expliqué que la souffrance des détenues dans les prisons de Damoun est grande dans le contexte de la présence de caméras de surveillance à l’intérieur de la prison de la violation de la vie privée des détenues en plaçant des toilettes à l’extérieur des chambres.
Taqatqa a également confirmé que les autorités pénitentiaires retardent délibérément le traitement des détenues et que tout rendez-vous pour consulter un médecin ou un hôpital prend trois mois.
Elle a porté le message des prisonnières que « leur libération et l’unité et la libération de la Palestine de la mer au fleuve est un devoir national ».
Les forces d’occupation ont arrêté Amal Taqatqa le 1er décembre 2014. Après deux ans elle a été condamnée à 7 ans de prison pour « tentative de poignarder un colon près de la communauté de Gush Etzion ».