Aujourd’hui mercredi la Fondation Shahid pour les droits de l’homme a publié un reportage vidéo sur le travail des enfants palestiniens au Liban.
Le rapport a souligné que « la propagation de ce phénomène dans la communauté palestinienne » est due à plusieurs raisons ; plus particulièrement que les trois quarts des réfugiés palestiniens au Liban vivent en dessous du seuil de pauvreté.
Le rapport a indiqué que la pauvreté dont souffrent les réfugiés palestiniens dans les camps au Liban a conduit à la nécessité de faire travailler des enfants afin d’obtenir un revenu qui assure les besoins de la famille.
Le rapport indiquait que la diffusion de certaines valeurs culturelles dans les camps qui encouragent le travail des enfants en plus du manque de sensibilisation des parents aux effets négatifs et nocifs du travail des enfants à un âge précoce était la cause de la propagation du phénomène.
Selon le rapport « le phénomène des abandons scolaires les chocs économiques supplémentaires causés par la pandémie de Coronavirus et la fermeture des écoles ont contraint un grand nombre d’enfants à travailler en raison de la perte d’emplois et de revenus au sein des familles vulnérables. »
Il a souligné que le travail des enfants « les prive de leurs droits fondamentaux et les rend vulnérables à l’exploitation par les employeurs ».
Le directeur de la Fondation Shahid pour les droits de l’homme Mahmoud Al-Hanafi a appelé l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) à s’employer à augmenter les dépenses consacrées à une éducation de qualité et à renvoyer les enfants déscolarisés dans leurs écoles.
Al-Hanafi a également appelé l’UNRWA à fournir une assistance sociale afin que les familles n’aient pas à recourir au travail des enfants pour aider à fournir les revenus nécessaires.
Lors de son entretien avec Quds Press il a appelé le gouvernement libanais à accorder aux réfugiés palestiniens le droit de travailler ce qui contribuerait à réduire le travail des enfants.
Il a souligné la nécessité pour les institutions de la société civile de faire la lumière sur ce phénomène et d’augmenter les projets de développement qui réduiront le travail des enfants dans les camps de réfugiés palestiniens et les rassemblements au Liban.
Des rapports publiés par l’UNRWA en 2017 indiquent que le nombre d’enfants réfugiés palestiniens au Liban est supérieur à 60 000 ce qui représente plus de 33 % de la population réfugiée palestinienne.
Selon l’UNRWA le taux d’abandon scolaire parmi les Palestiniens au Liban a atteint 18 pour cent ; « Où certains étudiants préfèrent quitter l’éducation et rejoindre le marché du travail afin de réaliser un gain financier qui contribue à couvrir les besoins de la vie. »