Fri 5-July-2024

La détenue Nesrine Abou Kamil libre

lundi 18-octobre-2021

La palestinienne de la ville de Haïfa Nesrine Abou Kamil Hassan a regagné sa liberté après six ans d’enfermement derrière les barreaux d’occupation israélienne.

Abou Kamil a déclaré suite à sa libération qu’elle avait présenté une demande pour aller à la bande de Gaza où habite sa famille formée de sept enfants mais les autorités israéliennes avaient refusé sa demande sous prétexte qu’elle porte la nationalité israélienne. Elle a assuré qu’elle est entrée en sit-in sur le barrage d’Erez jusqu’à la satisfaction de sa demande légitime pour rejoindre ses enfants qu’elle n’avait pas vus depuis six ans.

Les autorités pénitentiaires israéliennes avaient privé la détenue palestinienne de la visite de sa famille durant six ans ne lui permettant que de les entendre à travers les micros.

Abou Kamil a révélé que trois détenues palestiniennes sont entrées en grève de la faim en soutien aux autres détenus palestiniens qui sont déjà en grève de la faim pour protester contre les mesures répressives des autorités pénitentiaires.

La palestinienne libérée a indiqué que 32 détenues palestiniennes se trouvent désormais derrière les barreaux d’occupation et que les autorités pénitentiaires n’ont pas réussi à briser leur volonté malgré les conditions inhumaines de leur incarcération et malgré les harcèlements quotidiens. Elle a appelé au nom de toutes les détenues à soutenir ces braves femmes et ces braves hommes qui font face à une politique israélienne de la mort lente.

Nesrine Abou Kamil (46 ans) de la ville de Haïfa est mariée et habite dans la bande de Gaza elle a sept enfants dont le petit était à l’âge de huit mois lors de son arrestation alors que l’ainée Emira avait 11 ans et s’occupait de toute la famille en l’absence de sa mère.

En octobre 2015 les services sécuritaires israéliens accusaient Abou Kamil de fournir à la résistance des informations sur un nombre d’objectifs à l’intérieur de la Palestine pour la condamner après un mois d’interrogatoire et de longues sances de toruture à six ans de prison ferme.

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