Aujourd’hui jeudi le mouvement « Jihad islamique » a mis en garde l’autorité pénitentiaire d’occupation contre toute sottise à l’encontre de ses prisonniers qui campent dans les cours de la prison du désert du « Néguev ».
Le mouvement a déclaré dans un communiqué de presse : « Nous mettons en garde l’occupation contre toute sottise commise par l’administration pénitentiaire contre les prisonniers qui manifestaient dans les cours de la prison du Néguev pour exiger l’arrêt des mesures de représailles prises par l’administration pénitentiaire à leur encontre. . »
Le mouvement a tenu les autorités d’occupation israéliennes « entièrement responsables de tout préjudice causé à la vie des captifs ».
Il a affirmé son soutien à leurs justes demandes à toutes les étapes auxquelles ils sont confrontés; à travers les procédures et les agressions de l’autorité pénitentiaire selon le communiqué.
80 prisonniers du mouvement Jihad ont tenu un sit-in aujourd’hui sur la place « Fora » (la période de sortie de prison) dans la prison « Negev » pour protester contre les mesures abusives continues de l’administration pénitentiaire d’occupation israélienne à leur encontre.
Le « Club des prisonniers » palestinien a déclaré : « Ce sit-in est une étape dans une série de mesures de protestation annoncées par les prisonniers ajoutant qu’il existe de grandes craintes d’une répression violente à laquelle ils pourraient être soumis »
Depuis que six prisonniers ont pu s’évader de la prison de Gilboa (nord de la Palestine occupée) les autorités d’occupation ont imposé un système de mesures punitives aux prisonniers en général et de lourdes peines aux prisonniers appartenant au Jihad islamique en particulier selon le Club des prisonniers.
Cinq des prisonniers évadés sont affiliés au mouvement du Jihad islamique en plus de Zakaria al-Zubaidi un ancien chef des « Brigades des martyrs d’Al-Aqsa » affilié au mouvement de Fatah.
Environ 4 850 Palestiniens sont encore incarcérés dans 23 prisons et centres de détention dont 41 femmes 225 enfants et 520 détenus administratifs (sans inculpation) selon les institutions spécialisées dans les affaires des prisonniers.
