Sun 7-July-2024

Les autorités d’occupation forcent un jérusalémite à démolir sa propre maison

samedi 4-septembre-2021

Les autorités d’occupation israéliennes ont obligé samedi un jérusalémite d’Oued al-Rababa dans la ville de Silwan à démolir sa propre maison sous prétexte qu’il n’a pas de permis de construire.

La famille d’Aymen Abou Hadwan a précisé que les autorités d’occupation menacent de lui infliger de lourdes amendes au cas où les travaux de démolition seraient exécutés par les autorités municipales obligeant ainsi le jérusalémite à mener ces travaux pénibles avec ses propres moyens manuels et avec des larmes aux yeux en regardant la maison où il a passé toute son enfance s’écrouler sous les coups de son marteau.

Les agressions contre les maisons de la famille Hadwan n’ont pas connu de trêve durant ces dernières années: si ce ne sont pas des ordres de démolition ce sont des ordres d’arrêt de construction sinon ce sont des attaques des colons extrémistes qui caillassent les vitres et les voitures ou jettent les cocktails Molotov pour bruler les maisons avec leurs habitants dedans.

Après le bâton les autorités d’occupation agitent des carottes en proposant aux membres de cette famille jérusalémite de vendre leurs maisons à des prix exorbitants avec des compensations de villas de luxe en dehors de leur village. Des tentations toujours rejetées par les habitants.

Pour contrer ces pressions les citoyens de la ville de Silwan ont appelé ce soir à tenir une veillée protestataire contre cette politique d’expatriation de démolition des maisons et des confiscations des terres.

Notons que « la Direction de la Nature et des Parcs d’Israël» intervient dans les terrains des citoyens d’Oued al-Rababa sous prétexte de mener des travaux de nettoyage et de jardinage mais le but final n’est que la confiscation de ces terrains pour les transformer en jardins publics et en circuits talmudiques au profit des colons.

Les autorités d’occupation israéliennes projettent d’implanter un avant-poste dans les hauteurs d’Oued al-Rababa pour des colons français.

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