L’instance suprême des détenus du mouvement de Fatah dansles prisons d’occupation israéliennes a assuré que Houcine Cheikh membre duComité centrale du mouvement et président de l’instance des affaires civiles palestiniennesa visité le détenu Marouen Barghouthi dans sa cellule pour lui proposer de se retirerde la course électorale.
Dans un communiqué publié ce jeudi les instances d’organisationélues parmi les détenus du mouvement de Fatah dans les prisons de RaymondEnnaqab Oufer Magdou Chatta et Hadarim ont exprimé leur étonnement de voirdes « profiteurs qui ont des intérêts avec les personnes au pouvoir »accourir pour accomplir des deals qui garantissent leur présence sur la scène.
Les détenus fathaouis ont vu dans cette proposition unebassesse d’esprit et une forme de décadence politique et morale appelant lesdirigeants palestiniens à chercher des solutions pour les problèmes qu’ils ontcréés au lieu de chercher les issues pour rester au pouvoir. Ils ont assuré qu’ilsresteront fidèles à la marche du leader Yasser Arafat et qu’ils prendront uneposition mettant l’intérêt du mouvement et de la cause en premier lieu en dépit des intérêts personnels qui animent certains dirigeants.
Houcine Cheikh a visité ce matin le détenu Barghouthidans la prison de Hadarim après avoir obtenu l’autorisation des autoritéspénitentiaires israéliennes. Cette visite intervient deux jours avant laréunion du Comité central du mouvement de Fatah pour discuter les noms de laliste électorale du mouvement.
Le président de l’AP Mahmoud Abbas avait décidé lors de laréunion du Conseil révolutionnaire de Fatah le 26 janvier dernier d’interdireaux membres du Conseil central de Fatah ainsi qu’aux membres du Conseilrévolutionnaire les ambassades et les secrétaires généraux des factions dese présenter aux prochaines élections législatives tout en laissant la porteentrouverte pour d’éventuelles exceptions.
Rappelons que Marouen Barghouthi (63 ans) est né dans le village deKouber au nord-est de Ramallah il est incarcéré depuis 2002 et condamné parles autorités d’occupation de cinq perpétuités et quarante ans de prison ferme.Il est accusé d’avoir dirigé les factions des martyrs d’al-Aqsa bras armé deFatah lors du deuxième soulèvement d’al-Aqsa en 2000.
