L’ambassadeur d’Israël auprès des Nations Unies Gilad Erdan a adressé une lettre au Directeur du Département de la réadaptation des Nations Unies et au Secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres dans laquelle il a exigé que l’ancien ambassadeur égyptien aux Nations Unies Moataz Ahmadine Khalil soit empêché de former le personnel des Nations Unies affirmant qu’il exprime «des positions extrémistes contre Israël et le sionisme».
Erdan a affirmé que Khalil avait géré la formation d’un groupe d’employés des Nations Unies et de membres de missions du monde entier sur le thème « Une vision pratique des Nations Unies » et que le diplomate égyptien « avait profité de la plate-forme qui lui avait été donnée pour transmettre des contenus anti-israéliens » selon ses allégations.
Le journal Yediot Aharonot a rapporté lundi que la mission israélienne auprès des Nations Unies dirigée par Erdan avait inclus un participant à cette session afin de la surveiller.
Selon le message d’Erdan qui est connu pour ses positions d’extrême droite Khalil a souligné devant les participants à la session que Israël ne protège pas les droits de l’homme et a exprimé son soutien à la résolution des Nations Unies qui qualifiait le sionisme de raciste et a indiqué que cette entité était impliquée pour tenter d’empêcher l’adoption de la résolution des Nations Unies décrivant le sionisme comme un mouvement raciste.
Le journal a ajouté que Khalil avait discuté pendant la session de l’histoire des Palestiniens aux Nations Unies de la fondation de l’Organisation de libération de la Palestine et de l’entrée de l’Autorité palestinienne en qualité d’État observateur en 2012.
Dans sa lettre au Directeur du Département de la réadaptation des Nations Unies Nikhil Sit Erdan a exigé que Khalil ne soit inclus dans aucune session future aux Nations Unies.
Erdan a promis que « cet événement méprisable prouve que non seulement une partie des États membres des Nations Unies adoptent des idées anti-israéliennes et agissent contre elles mais aussi des parties de l’appareil des Nations Unies qui sont censées agir objectivement » selon ses propos.
