Aujourd’hui jeudi les forces armées d’occupation israéliennes ont réprimé un événement anti-colonisation à l’ouest de la ville de Salfit dans le nord de la Cisjordanie en blessant un certain nombre de civils.
Des sources locales ont rapporté que les soldats de l’occupation avaient tiré des cartouches de gaz toxique sur les citoyens participant à l’événement à Al Ras à Salfit ce qui provoqué la suffocation de nombreux palestiniens à la suite de l’inhalation du gaz toxique.
Les sources ont souligné que la région avait connu des affrontements entre les manifestants et les forces d’occupation d’une part et les colons d’autre part qui avaient attaqué des journalistes.
Cet événement fait suite aux tentatives de l’occupation et de ses colons d’établir un avant-poste colonial sur les terres de la ville de Salfit.
Des bulldozers appartenant à des colons avec la protection des forces d’occupation ont commencé dimanche dernier à détruire des terres privées palestiniennes dans les zones « Al-Ras » et « Al-Mahajar » à l’ouest de Salfit qui étaient estimées à 50 dunums.
Des sources locales ont suggéré que les opérations de bulldozer étaient dans la mise en œuvre des menaces par un chef de colons d’établir une nouvelle colonie dans la zone adjacente à la colonie Ariel construite sur les terres palestiniennes privées.
Il est à noter que la colonie d’Ariel qui s’étend sur plusieurs kilomètres sur une haute colline s’étend au détriment de la terre palestinienne sur trois fois sa superficie actuelle.
C’est le 2e plus grand bloc de colonies en Cisjordanie. Il a été inclus dans le nouveau plan qui a été publié par le gouvernement d’occupation en application du plan d’annexion et comme une expression du nouvel aspect expansionniste.
Sa situation géographique peut diviser la Cisjordanie en deux parties alors qu’elle comprend des installations publiques représentées par une grande université accueillant plus de 30 000 étudiants.
Il est à noter que les plans d’occupation en cours menacent les terres agricoles du gouvernorat de Salfit réduisent la superficie des pâturages et dévorent la richesse agricole existante.
