Hassan Khreisheh 2e vice-président du Conseil législatif palestinien a mis en garde contre les dangers d’un retour à la coordination sécuritaire entre l’Autorité palestinienne (AP) et l’occupation israélienne.
Dans une déclaration exclusive à notre CPI ce mercredi Khreisheh a affirmé que cela conduit à un état de mépris sioniste pour les positions de l’AP sur la colonisation la judaïsation l’accord du siècle et autres.
Il a expliqué que le retour à la coordination de sécurité de cette manière signifie que l’AP utilisait le dossier de réconciliation comme une carte de pression sur de nombreuses parties y compris les dirigeants de l’occupation l’administration américaine et d’autres parties arabes et internationales.
« Ce qui s’est passé confirme que toutes les tentatives de réconciliation n’étaient pas sérieuses. Elles visaient à transmettre des messages aux différentes parties. Maintenant cette tendance créé un état d’incertitude pour le public palestinien » a-t-il assuré.
Le parlementaire palestinien a averti que ce retour à la coordination constituait une forte impulsion pour légitimer la normalisation arabe avec l’ennemi sioniste dans le contexte de la hâte arabe continue à cet égard soulignant que cela a été approuvé par le retour des ambassadeurs de l’AP dans les pays des Emirats et de Bahreïn qui ont récemment intensifié leur relation de normalisation avec l’ennemi sioniste.
Khreisheh a souligné que la précipitation à se coordonner avec l’occupation signifie que l’AP parie toujours sur le projet d’illusion concernant les négociations la solution à deux États et la création d’une nouvelle reproduction de l’expérience d’Oslo qui a détruit le projet et toute la cause palestinienne.
Le député palestinien a exprimé sa crainte que ce retour à la coordination sécuritaire constitue un feu vert pour permettre davantage de judaïsation d’attaques et de provocations sioniste dans les villes de Cisjordanie occupée.
Mardi dernier le ministre de l’Autorité générale des affaires civiles de l’AP Hussein al-Sheikh a annoncé le retour de la coordination sécuritaire entre l’AP et l’Etat d’occupation israélien à ce qu’elle était avant le 19 mai 2020 lorsqu’elle a annoncé la suspension officielle de cette coordination.