Un ancien responsable militaire israélien a confirmé que la coordination en matière de sécurité entre l’occupation israélienne et l’Autorité palestinienne (AP) n’avait jamais été interrompue ni ne s’était arrêtée depuis sa création en 1995 expliquant que l’annonce de sa cessation par l’AP avait un but politique et son application était inexistante sur le terrain.
Cet aveu a été fait lors d’un entretien mené par la société de radiodiffusion officielle israélienne « Makan » avec le général Moshe El-Ad ancien gouverneur militaire israélien des villes de Jénine et de Bethléem et chef du premier système de coordination de sécurité israélo-palestinien dès la conclusion de l’accord d’Oslo pour commenter la décision de Hussein al-Sheikh ministre des affaires civiles de l’AP concernant la reprise de la coordination de sécurité entre l’AP et l’occupation.
« La coordination s’est poursuivie depuis 1995 et n’a jamais été interrompue ni cessé. Lorsqu’il est annoncé par l’AP que la coordination a cessé nous devons nous demander ce que cela signifie ? » a-t-il poursuivi.
Il a ajouté: « La coordination existe 24 heures sur 24 entre les officiers des deux côtés donc quand nous entendons une déclaration de l’AP c’est une déclaration politique sans rapport avec le terrain. »
Un membre du Comité central du Fatah ministre des Affaires civiles Hussein Al-Sheikh a annoncé le 17 novembre que la coordination sécuritaire entre l’AP et l’occupation israélienne avait été rétablie dans son état précédent avant que le président de l’AP Mahmoud Abbas n’annonce le 19 mai que l’OLP et l’État de Palestine prévoyaient d’annuler tous les accords avec les gouvernements américain et israélien toutes leurs obligations en réponse au plan d’annexion des terres de Cisjordanie à l’occupation (Israël).
Le ministre de l’Armée d’occupation Benny Gantz a souligné que la coordination sécuritaire est un intérêt commun et qu’au cours des prochains jours la coordination reprendra comme d’habitude et la situation sera remise en place. L’ancien coordinateur du gouvernement d’occupation en Cisjordanie Amos Gilad a décrit la cette collaboration comme un « trésor ».
