Le tribunal israélien a condamné la journaliste et la défenseuse des droits des détenus palestiniens Boshra al-Tawil à quatre mois de détention administrative.
La journaliste palestinienne a été arrêtée le 9 novembre dernier à un barrage mobile sur la route de Yetsahar au sud de Naplouse. Une arrestation arbitraire qui intervient après huit mois d’emprisonnement et sa libération en juillet dernier.
La première arrestation de Boshra al-Tawil retourne à 2011 elle a été condamnée à 16 mois de prison avant de la libérer en décembre de la même année suite à l’accord d’échange de détenus entre le Hamas et les autorités d’occupation mais elle a été arrêtée de nouveau en 2014 pour purger la période restante d’emprisonnement de la peine précédente soit 10 mois de prison.
En novembre 2017 les forces israéliennes l’ont arrêtée pour la condamner à huit mois de détention administrative une incarcération qui s’est suivie d’une autre la quatrième au mois de décembre 2019.
En effet c’est toute la famille d’al-Tawil qui a été particulièrement visée par les autorités d’occupation : le père de la famille a passé au total plus de 14 ans derrière les barreaux israéliens la mère a passé une année de prison entre 2010 et 2011.
Les associations des droits de l’homme ont à plusieurs reprises alerté la société internationale sur la manière avec laquelle les autorités d’occupation traitent les détenues palestiniennes : humiliation harcèlement torture et agression physique lors de l’arrestation et conditions d’incarcération dépourvues de tout aspect humain.
