Les forces armées d’occupation israéliennes ont attaqué jeudi à l’aube la famille du blessé Muhammad Abd al-Salam al-Asaad dans le village de Kifl Haris au nord de Salfit après avoir pris d’assaut la maison.
Le maire de Kifl Haris Abou Yaqoub a déclaré que les forces d’occupation ont brutalement attaqué la maison de la famille Abd al-Salam et attaqué le jeune homme blessé Muhammad et son père Abd al-Salam Mahmoud al-Asaad les battant violemment et brisant les meubles de la maison.
Abou Yaqoub a indiqué que le garçon âgé de 17 ans Muhammad Abd al-Salam al-Asaad avait reçu une balle dans la jambe par les forces d’occupation en juillet dernier.
Kifl Haris est un village palestinien de Cisjordanie dans le gouvernorat de Salfit situé au nord de Jérusalem occupée il a été occupé au cours de la Naksa en 1967. Sa population était d’environ 4084 personnes selon le recensement général de la population des logements et des établissements en 2017.
Le village de Kifl Haris vit de graves souffrances et un état de rupture en raison de l’occupation et des violations de colonisation le mur de ségrégation et la pollution de l’environnement résultant des déchets de colonies en particulier des zones industrielles et du vol de milliers de dunums de sources d’eau agricoles et souterraines de l’effacement de ses monuments historiques et religieux.
Les autorités d’occupation ont confisqué les zones communes de Kifl Haris et des villages voisins sur lesquels elles ont établi des projets de peuplement dont la colonie d’Ariel en 1978 puis l’autoroute reliant la Samarie.
Les données du ministère palestinien du tourisme et des antiquités indiquent que l’occupation falsifie délibérément la date et change les noms des lieux islamiques du village tout en réalisant ce qui est conforme à leurs croyances en lançant de fausses histoires et faux romans sur l’histoire de ces monuments antiques.
En 1991 les sanctuaires et la grande mosquée de la ville ont fait l’objet d’une tentative de brûler les Corans et les tapis et en 2012 des colons ont détruit des tombes à côté du sanctuaire du prophète Dhul Kifl et ont écrit des slogans racistes.
