Dix civils ont été blessés et d’autres ont été arrêtés cet après-midi lorsque les forces armée d’occupation israéliennes ont pris d’assaut le camp d’Al-Amari au sud de Ramallah dans le centre de la Cisjordanie occupée.
Le ministère de la Santé a rapporté que 12 civils ont été blessés par les balles en caoutchouc et en métal de l’occupation et ont été transférés au complexe médical palestinien à Ramallah.
À ces moments-là 30 véhicules israéliens renforcés par les soldats d’occupation ont pris d’assaut le camp d’Al-Amari et ont attaqué la maison de la famille « Abou Arab » ce qui a provoqué le déclenchement d’affrontements qui ont fait des blessés.
L’armée d’occupation a arrêté l’épouse du militant Ayman Abou Arab et ses deux frères Muhammad et Rajab pour le forcer à se rendre.
Les forces armées d’occupation ont fermé les routes menant au camp empêché la circulation des citoyens autour de celui-ci et poussé des renforts militaires supplémentaires dans le camp.
Le camp d’Al-Amari est un camp de réfugiés palestiniens dans le gouvernorat de Ramallah et d’Al-Bireh situé à deux kilomètres au sud d’Al-Bireh dans le centre de la Cisjordanie.
En 1949 la Croix-Rouge a établi le camp d’Al-Amari sur une superficie de 90 dunums louée par l’UNRWA dans les limites de la municipalité d’Al-Bireh pour accueillir les réfugiés palestiniens déplacés des villes de Lod Jaffa et Ramleh.
En 1957 toutes les tentes du camp avaient été remplacées par des maisons en ciment. Comme la plupart des camps de Cisjordanie le camp souffre de surpeuplement et de mauvais réseaux d’assainissement et d’eau. Le camp est sous le contrôle de l’Autorité palestinienne depuis 1995.
Le camp est soumis à des incursions répétées des forces armées d’occupation au déclenchement d’affrontements à l’arrestation d’un certain nombre de jeunes et aux mauvais traitements infligés aux habitants du camp.
