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2000 installations industrielles à Gaza totalement affectées par la crise de lélectricité

lundi 24-août-2020

Le chef de l’Association des hommes d’affaires de Gaza Ali al-Hayek a mis en garde contre les répercussions de la suspension de toutes les installations de la vie économique à Gaza de leur paralysie due à l’aggravation du bouclage et du blocus resserré pour la 2e semaine consécutive et perdure depuis plus de 14 ans.

« Empêcher l’entrée de divers matériaux nécessaires à l’activité des secteurs de l’industrie des services et de la santé aura des répercussions dangereuses sur le stock stratégique des besoins de base et menace l’insécurité alimentaire le chômage élevé et les taux de pauvreté » a déclaré Al-Hayek dans un communiqué de presse.

Il a expliqué que près de 2000 établissements industriels de la bande de Gaza ont été totalement affectés par l’escalade de la crise de l’électricité et la suspension des travaux de la station. De sorte que la part de l’emploi et sa part de marché ont diminué d’environ 60% et ses actifs fixes et sa marge bénéficiaire ont diminué d’environ 50% et l’impact sur le seul coût de production a atteint environ 200% dans certains secteurs comme les industries de la construction.

Il a souligné que l’occupation empêchant l’entrée de fournitures et de matériaux de construction aggravera le taux d’inflation dans la bande de Gaza qui se situe entre 50 et 55 % et menace d’augmenter les prix des matériaux qui sont rares sur le marché local en raison de l’augmentation de la demande par rapport aux petites quantités qui entrent dans l’enclave assiégée.

Hayek a mis en garde contre les graves conséquences de la fermeture du passage de Kerem Shalom sur les exportations palestiniennes qui menace d’augmenter les taux de chômage d’affecter les usines et d’autres secteurs et la baisse de l’activité économique due à la suspension des exportations.

Al-Hayek a appelé à la nécessité de neutraliser l’économie de Gaza et les besoins de la population de la politique appelant toutes les parties responsables à la nécessité de faire pression pour lever le siège et mettre fin aux souffrances de plus de 2 000 000 de Palestiniens vivant dans l’enclave.

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