Les services de la sécurité préventive de l’AP ont arrêté ce lundi le journaliste Aymen Qawariq du village de Bita au sud de la ville de Naplouse en Cisjordanie occupée.
La famille de Qawariq ont indiqué que l’arrestation du journaliste a eu lieu alors qu’il était sur le lieu de son travail et que les services sécuritaires n’ont fourni aucune explication.
Une force de la sécurité préventive avait pris d’assaut jeudi dernier la maison de Qawariq à Ourta mais le journaliste n’était pas à domicile il couvrait à ce moment-là les affrontements entre des palestiniens et les forces d’occupation israéliennes dans le village d’al-Haouara.
Le secrétaire général du syndicat des journalistes Omar Nazal a indiqué qu’il poursuivait cette affaire qui revient à la publication du journaliste d’un nombre de statut sur sa page Face book. Des statuts qui n’entravent en rien la déontologie du métier selon Nazal et qui relèvent de la liberté d’expression.
L’organisation syndicale a appelé les services sécuritaires à ne pas harceler les journalistes et à respecter leurs prérogatives tout en assurant que l’évaluation du travail des journalistes n’émane pas des compétences du ministère de l’intérieur.
L’association « Avocat pour la Justice » (APJ) a de son côté lancé un appel urgent pour libérer le journaliste Qawariq qui n’a fait que documenter les violations des droits de l’homme dans le village de Haouara par les colons israéliens comme l’exigeait son devoir de journaliste. L’association palestinienne a assuré que l’arrestation du journaliste palestinien entrave toutes les conventions et les chartes signées par l’Autorité palestinienne ainsi que les conventions signées entre le syndicat des journalistes et la procurature générale.
