Un membre du Bureau des relations arabes et islamiques du Hamas Ali Baraka a souligné l’adhésion de son mouvement au droit au retour confirmant que « le peuple palestinien ne l’abandonnera pas car il s’agit d’un droit sacré et légitime ».
« Le prétendu accord du siècle est le dernier épisode de la série de conspiration contre le peuple et la question palestiniens qui a commencé depuis 1897 lorsque la première conférence sioniste a eu lieu à Bâle en Suisse et a décidé de travailler pour établir une patrie nationale pour les Juifs sur La terre de Palestine » a déclaré Baraka dans une interview exclusive avec le réseau de réfugiés « Refugié Net ».
Baraka a poursuivi: « l’accord est une extension de la Déclaration Balfour et une extension de l’occupation britannique de la Palestine puis la Nakba( en1948) et la Naksa( en 1967) palestiniennes. Cet accord malveillant confirme que l’ennemi sioniste est incapable de résoudre le conflit avec le peuple palestinien et la nation arabo-islamique c’est pourquoi il a appelé son allié stratégique les États-Unis d’Amérique à liquider la question de Palestine ».
« Il s’agit de l’accord israélo-américain qui vise à radier la question palestinienne à radier le droit au retour et à Judaïser Jérusalem et à empêcher la création d’un véritable État palestinien souverain même sur les terres occupées en 1967. Ce qu’il faut aujourd’hui c’est le refus de cet accord malveillant au niveau palestinien arabe et islamique; car il vise les droits du peuple palestinien et les droits des Arabes et des musulmans notamment en ce qui concerne leur ville sainte de Jérusalem occupée » a-t-il ajouté.
Le leader du Hamas a appelé les Palestiniens à adopter une stratégie d’unité nationale des faits concrets et efficaces pour contrer le prétendu « accord du siècle » et ses réparcussions en saluant les positions de la Ligue arabe et de l’Organisation de la Coopération islamique les pays libres du mondre qui soutiennent les droits du peuple palestinien et rejettent le projet américano-israélien(accord du siècle) visant à liquider la question palestinienne et le droit au retour des réfugies. Il a insisté que les camps de refugiés sont des étapes de lutte sur le chemin du retour qui est un droit sacré et immuable.
« Aucun pays ou entité dans le monde ne peut annuler ce droit légal humanitaire et légitime » a -t-il réitéré en rejetant décisivement toute tentative de réinstallation loin de la Palestine historique.