La police israélienne et l’unité Yoav de l' »Autorité de développement du Néguev » ont démoli mardi matin les tentes du village bédouin d’Al-Araqib non reconnu dans le Néguev menaçant de déplacement et d’évacuation de son peuple pour la 170e fois.
La police israélienne a également arrêté le fils du cheikh Al-Araqib Aziz Sayyah Al-Turi à la suite du processus de démolition avant qu’il ne soit par la suite libéré sous conditions.
Le chef du Comité populaire pour la défense d’Al-Araqib Ahmed Khalil Al-Turi a déclaré dans une interview à Arabs48 que « l’unité de Yoav a caché son intention d’élargir le différend avec le Comité en enregistrant le plus grand nombre possible de dossiers criminels contre les habitants de la ville d’Al-Araqib dans une tentative de juger les gens d’Al-Araqib comme des criminels.
Les habitants d’Al-Araqib sont déterminés à rester dans leur village reconstruire des tentes et des logements et contrer les plans de les déplacer de leur village sachant que le village a été démoli avant cela le 21 novembre 2019.
Les autorités israéliennes continuent de poursuivre les villageois qui refusent de négocier sur le terrain en plus de démolir leurs modestes logements et de détruire les cultures agricoles en leur infligeant des sanctions et des amendes pour avoir prétendument construit sans permis.
Depuis 2000 les autorités d’occupation ne cessent de démolir le village bédouin d’Al-Araqib dans leurs tentatives répétées de pousser les villageois à la frustration et au désespoir et à les déplacer de leurs terres.
Les autorités israéliennes continuent de restreindre la population d’Al-Araqib de plusieurs manières dont la dernière en date a été la condamnation et l’arrestation de Sheikh Sayyah al-Turi en plus d’un certain nombre de villageois inculpés sous prétexte de construction illégale prétendant avoir construit sur des terres de l’État.
