Vingt-neuf prisonniers palestiniens incarcérés dans des prisons de l’occupation israélienne poursuivent leur grève de la faim six d’entre eux refusant leur détention administrative et 23 protestant contre le rejet par l’administration pénitentiaire d’appliquer l’accord sur la suppression des brouilleurs et l’activation de l’utilisation des téléphones publics.
Dans un communiqué les prisonniers ont annoncé leur intention de prendre de nouvelles mesures de lutte y compris l’adhésion de 120 prisonniers à la grève de la faim illimitée jeudi soir si l’administration pénitentiaire continue de s’obstiner et de refuser de répondre à leurs demandes.
Les prisonniers ont menacé l’administration pénitentiaire qu’elle n’aura que 24 heures pour répondre à leurs demandes: dont l’activation du téléphone public pendant 5 jours la suppression des brouilleurs le retour des 23 grévistes transférés de la prison Ramon à Nafha et l’arrêt des campagnes d’inspection.
Les six prisonniers en grève de la faim illimitée souffrent de graves problèmes de santé : des douleurs dans tout le corps faible poids vision troublée faiblesse et émaciation; nombre d’entre eux ne peuvent parcourir de longues distances et se déplacent en fauteuil roulant.
Les grévistes ont besoin d’un suivi médical rigoureux. Certains d’entre eux étaient malades avant d’être arrêtés et nécessitaient un suivi médical comme le prisonnier Ahmed Ghannam qui souffre d’un cancer dans le sang. Il existe un risque réel pour sa vie notamment après 61 jours de grève du fait de sa faible immunité.
Les forces d’occupation israéliennes ont pris une série de mesures punitives contre les grévistes. Les fouilles répressives dans leurs cellules l’isolement et la négligence médicale.