La Commission des prisonniers et ex-prisonniers libérés a déclaré dimanche matin que les autorités d’occupation israéliennes avaient émis 76 décisions de détention administrative contre des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes.
La Commission des droits de l’homme a déclaré dans un communiqué que les décisions de détention administrative constituaient « une extension des ordonnances anciennes et autres rendues pour la première fois ».
Elle a expliqué que cette durée arbitraire et injuste allait de 2 à 6 mois « renouvelable plusieurs fois ».
Elle a indiqué que 30 sur 76 prisonniers étaient originaires du gouvernorat d’Hébron 23 de Ramallah 7 de Bethléem 6 de Jénine 5 de Ramallah 2 de Qalqilya et un de Salfit Tulkarem et Jéricho.
Le Comité des prisonniers a souligné que 34 décisions de détention administrative étaient de 4 mois 15 de 6 mois 17 de 3 mois 6 de deux mois et 4 de cinq mois.
Selon les données officielles 55 décisions de détention administrative étaient un prolongement d’anciennes décisions et 22 ont été émises contre des prisonniers pour la 1e fois.
La Commission pour les prisonniers et les ex-prisonniers libérés a déclaré que les autorités de l’occupation israélienne avaient émis juillet dernier 100 décisions de détention administrative contre des prisonniers palestiniens.
Un certain nombre de prisonniers palestiniens incarcérés dans des prisons israéliennes ont entamé une grève de la faim illimitée pour dénoncer la détention administrative et son prolongement sans inculpation ni procès précis et pour se contenter du « dossier secret ».
Les autorités d’occupation israéliennes détiennent environ 5 700 prisonniers palestiniens répartis dans près de 23 centres d’interrogatoire de détention dont environ 500 détenus administratifs 250 enfants et 700 prisonniers malades.