Le Département des réfugiés au Mouvement de résistance islamique (Hamas) a déclaré qu’il regrettait que le ministre libanais du Travail Kamil Abu Sulaiman ait pris une décision à l’encontre des réfugiés palestiniens.
Le directeur du département Iyad Al-Maghari a souligné dans une déclaration à notre CPI que cette décision ne servait pas les relations et le dialogue libano-palestiniens notant qu’elle était au service du contenu et des objectifs du prétendu « accord du siècle » qui visera à liquider la question des réfugiés palestiniens.
Il a également souligné que cette décision entraînait de nouvelles restrictions louant le désir des grands dirigeants libanais d’atténuer les souffrances des réfugiés palestiniens au Liban.
Al-Maghari a souligné que le président libanais Michel Aoun le Premier ministre Saad Hariri et le président du Parlement Nabih Berri devraient intervenir pour faire cesser ces mesures injustes et permettre aux réfugiés de vivre dans la dignité et de traiter la personne palestinienne en tant que réfugié plutôt qu’un étranger.
« Ils sont des invités au Liban et resteront conservateurs quant à leur identité et adhéreront au droit de retour dans leurs villes et villages d’où ils ont été expulsés par la force armée des gangs occupants sionistes depuis 1948 » a-t-il poursuivi.
