Le Centre d’Études des Prisonniers Palestiniens a déclaré qu’il y’a eu une nette augmentation du nombre d’arrestations effectuées par l’occupation israélienne contre notre peuple de la ville de Jérusalem depuis le début de cette année.
Le porte-parole du centre pour les médias Riad al Ashqar a déclaré dans un communiqué que les arrestations dans la ville de Jérusalem seulement constituaient un tiers des arrestations dans tous les territoires occupés au cours des six premiers mois de l’année soit 2 600 cas de détention.
Il a souligné que cela démontrait clairement que les habitants de Jérusalem étaient pris pour cibles afin de les dissuader de protéger les lieux saints et de défendre la mosquée Aqsa.
Al-Ashqar a souligné que le mois de février avait été marqué par la plus grande campagne d’arrestations contre les habitants de Jérusalem au cours de la première moitié de l’année parallèlement aux événements d’ouverture de la porte de la miséricorde aux fidèles parmi lesquels des dizaines de dirigeants nationaux ont été arrêtés.
Cheikh Abdel Azim Salhab président du conseil des Awqaf Sheikh Najah Bkirat directeur général adjoint des dotations pour Jérusalem et Nasser Qus directeur du Club des Prisonniers à Jérusalem ont été arrêtés tandis que Sheikh Raed Da’na a été éloigné d’Al-Aqsa pour six mois.
Al-Ashqar a ajouté que les arrestations touchaient tous les quartiers des habitants de Jérusalem et affectaient tous les villages villes et quartiers de la ville de Jérusalem tandis qu’Issawiya occupait la plus grande partie des arrestations et avait abouti à 295 cas de détention suivis de la région de Shuafat (130) de la vieille Jérusalem (105) et de la mosquée Al-Aqsa (65).
Il a souligné que les arrestations à Jérusalem concernaient principalement la catégorie des enfants mineurs qui représente environ 300 cas de détention soit le tiers des arrestations à Jérusalem depuis le début de l’année dont plus de 17 enfants âgés de moins de 12 ans.
L’occupation a non seulement émis des mandats d’arrêt contre les enfants de Jérusalem mais les a également visés par des ordonnances de détention à domicile qui stipulent que l’enfant est confiné dans un lieu spécifique de la maison les empêchent de quitter la maison même pour être soignés ou pour étudier et impose également la peine d’expulsion.
Plusieurs d’entre eux ont été arrêtés cette année dont 43 mineurs notant que la plupart ont été libérés en échange d’une assignation à résidence ou d’une déportation de la mosquée Al-Aqsa.
Trois des mères des prisonniers ont été arrêtées « immédiatement après avoir quitté la mosquée Al-Aqsa et ont été emmenées pour enquêter au sein du commissariat de Qishla dans la vieille ville de Jérusalem. Il s’agissait de Khuloud al-A’war mère du captif Suhaib al-A’war et Iman al-A’war mère du captif Mohammed Al-A’war et Najeh Udeh.
