Mon 12-May-2025

Saad al-Hariri: le Liban est contre laccord du siècle et notre Constitution empêche la réinstallation

mercredi 26-juin-2019

Le Premier ministre libanais Saad al-Hariri a déclaré mercredi que « le gouvernement et la Chambre des représentants au Liban sont contre l’accord du siècle » et que la constitution libanaise empêche la réinstallation des réfugiés palestiniens.

Ces remarques de Hariri ont été prononcées lors d’une réunion du parlement libanais sur le prétendu « accord américain du siècle » pour régler la question palestinienne.

Al-Hariri a souligné que « la position du Liban vis-à-vis des Palestiniens et que la Palestine existe dans la conscience de tous les Libanais et des Arabes et que personne ne doute de la position de l’Etat ».

Le Liban a boycotté l’atelier américain à Manama (Bahreïn) après l’avoir invité à participer.

Le président du Parlement libanais Nabih Berri a critiqué « l’atelier de Bahreïn » et a déclaré: « Se trompe celui qui pense que des milliards de dollars pourraient inciter le Liban qui souffre d’une grave crise économique à se rendre ou à échanger des constantes inaliénables. »

La conférence intitulée « Paix pour la prospérité » a été ouverte mardi 25 juin avec une participation arabe et internationale faible et dans un consensus palestinien selon lequel elle était rejetée et décrite comme une conspiration réelle visant à liquider les droits légitimes du peuple palestinien particulièrement le droit au Retour des réfugiés et le statu quo arabo-islamique de Jérusalem occupée.

La conférence qui se tient mercredi a été convoquée par les États-Unis et est organisée pour discuter des aspects économiques du plan de règlement du conflit de paix au Moyen-Orient connu sous le nom d' »accord du siècle » selon la presse américaine.

Le prétendu plan économique annoncé par la Maison Blanche cette semaine vise à offrir des investissements sous forme de subventions et de prêts soutenus en Palestine en Jordanie en Égypte et au Liban d’une valeur de 50 milliards de dollars pour un prix politique non divulgué.

Cet « accord » aurait pour objectif d’obliger les Palestiniens à faire des concessions injustes en faveur d ‘ »Israël » dans les dossiers de Jérusalem et des réfugiés et aux frontières de 1967 en échange de projets de compensation d’investissement et de développement.

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