Un membre du Bureau politique du Mouvement de résistance islamique « Hamas » Khalil al-Hayya estime que l’occupation israélienne se trompe si elle pense pouvoir imposer de nouvelles équations à la bande de Gaza.
« La région et l’occupation ne seront pas calmes. Tant que l’ennemi est sur la terre de Palestine et que dure le siège de Gaza. » a déclaré Al-Hayya dans un discours prononcé tard dans la nuit lors d’une cérémonie à la mémoire des deux martyrs Abdullah Abu Mallouh et Ala al-Baloubli des commandants des Brigades al-Qassam la branche militaire du mouvement.
Il a poursuivi: « Le temps de l’imposition des équations par l’occupation et le temps de la faiblesse ont pris fin » soulignant que « l’occupation se trompe si elle pense pouvoir créer de nouvelles équations et verser le sang de manifestants pacifiques et l’assassinat de Moudjahidines sans aucune réaction ou réponse appropriée et immédiate. «
« Nous n’accepterons pas que notre peuple meure de faim et nous n’accepterons pas que le siège de Gaza se poursuive nos armes restent entre nos mains et notre volonté nous appartient » a-t-il menacé.
« Le sang des moudjahidines est sacré et notre pays est aussi interdit pour les Occupants. Votre disparition est proche et votre déclin est achevé. La résistance représente un bouclier pour notre peuple » a-t-il poursuivi.
Al-Hayya a ajouté: « Nous disons à l’occupation que ce que tu as vu est une image miniature d’une mini-guerre et comme l’a dit le commandant d’al-Qassam: Si vous ajouterez nous ajouterons. »
Il a souligné que le peuple palestinien et sa résistance retiraient ses droits avec ses mains et ses bras soulignant que les marches du retour se poursuivront et que la résistance dirigée par les brigades al-Qassam resterait le bouclier de ces marches et les protégerait ainsi que les manifestants.
« Nous ne voulons pas manger de nourriture souillée par la coordination de sécurité la peur ou sous l’occupation. Nous ferons l’impossible jusqu’à la fin de l’occupation et la fin du siège injuste et inhumain » a-t-il déclaré. » Il a conclu: « nous voulons vivre sur nos terres dans la dignité ».
