Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a rejeté l’attaque lancée par le président de l’Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas contre la résistance palestinienne qu’il a qualifiée de « milices » dans son discours lors d’une réunion de son gouvernement à Ramallah soulignant que l’arme de la résistance est une ligne rouge qui ne peut être franchie.
Abbas a annoncé qu’il a exigé du Hamas ce qu’il appelait « ne pas autoriser la présence de milices » en Cisjordanie et à Gaza en échange de discussions avec lui.
Souheir Khader membre du Comité central du FPLP a déclaré que le peuple palestinien avait le droit légitime de résister sous toutes ses formes. « La résistance restera en dehors de toute négociation sur la réconciliation qui ne peut se faire que par référence à des accords antérieurs et non par des attaques contre la résistance. »
Elle a souligné que la résistance ne devrait pas être qualifiée de « milices » comme le voulait Abbas et que son appel au Hamas à revenir aux accords de 2017 ne correspond pas à ses accusations contre la résistance en tant que mouvement de « milices ».
Khader a déclaré que la résistance défendait le peuple et préservait sa dignité soulignant que pour faire face au prétendu « l’accord du siècle Abou Mazen devait retirer la reconnaissance d’Israël mettre un terme à la coordination en matière de sécurité et appeler le cadre de leadership de l’OLP à adopter une stratégie nationale.
